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L’Essor N° 15530 du 4/10/2013

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Emploi des jeunes : les passerelles du monde rural
Publié le lundi 7 octobre 2013  |  L’Essor




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Le monde rural offre une mine d’opportunités d’emplois aux jeunes, diplômés comme non diplômés. Malheureusement, les premiers sont peu portés sur les activités rurales, estimant que leur formation ne le destine pas à ces métiers. L’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes s’emploie à changer cette perception en encourageant l’entreprenariat rural. En effet, la promotion de l’entreprenariat rural occupe une place importante dans les composantes I et II du Programme emplois jeunes (PEJ II).

Dans le cadre de la mise en œuvre de ces deux volets du PEJ II, la directrice de l’APEJ, Mme Maïga Sina Demba, était jeudi dernier sur le terrain. Elle a effectué des visites de prospection dans deux centres de formation professionnelle à Baguinéda et Niamana. Il s’agit du centre de l’Association jeunesse action Mali (AJA-Mali) de Baguinéda et du Centre de formation professionnelle des métiers de la chaudronnerie et de la tuyauterie de Niamana.

La patronne de l’Agence était accompagnée pour la circonstance d’autres responsables du service. Cette mission était destinée à identifier les opportunités d’emplois et sceller éventuellement de nouveaux partenariats avec les structures visitées, conformément aux objectifs des composantes I et II du PEJ II. Ces objectifs sont, entre autres, le renforcement de l’employabilité des jeunes grâce à la formation à la carte, la reconversion professionnelle, l’apprentissage et les chantiers-écoles.

Le développement de l’entreprenariat rural des jeunes est conçu dans la phase II du PEJ à travers les sensibilisations et les formations en entreprenariat, les systèmes d’incubation, les stages en entreprise, les pépinières d’entreprise et le coaching des jeunes entrepreneurs.

C’est par Baguinéda, une localité située à quelque 22 kilomètres de la capitale que Mme Maïga Sina Damba a entamé sa visite. Ici, la délégation a été accueillie par la coordinatrice de l’AJA-Mali, Alima Coulibaly. Celle-ci a expliqué que le centre de l’AJA-Mali a été créé en 2010. Il est bâti sur un domaine de 11 hectares. L’agriculture, l’apiculture, la pisciculture et l’élevage sont les principales activités du centre qui est entièrement financé par la Principauté de Monaco.

La structure accueille et encadre des recalés scolaires, des artisans, des producteurs agro-pastoraux en activité sans opportunité de marché, et des diplômés sans emploi en milieu urbain et rural. Après une formation de 3 à 18 mois des jeunes, le suivi et le financement de leurs projets sont assurés par le centre dont la devise est « un Mali sans chômeurs et un emploi pour tous ». Selon Alima Coulibaly, pour réaliser cette devise, il faut absolument encourager les jeunes à aller à l’entreprenariat.

Après Baguinéda, Mme Maïga Sina Damba s’est rendue à Niamana, au Centre de formation professionnelle des métiers de la chaudronnerie et de la tuyauterie « Nèguè Blon ». Ce centre a vu le jour en 2007. Comme son nom l’indique, ses activités sont concentrées sur les métiers de la chaudronnerie et de la tuyauterie. Le centre accueille des jeunes intéressés par l’artisanat, pour leur reconversion, le recyclage ou le perfectionnement.

«Nous sommes ravis que l’APEJ s’intéresse à nos chaudronniers. Nous sommes disposés à travailler avec elle dans le cadre du perfectionnement et de l’insertion des jeunes à travers la promotion des métiers de la chaudronnerie », a dit le chargé des programmes de « Nèguè Blon », Malick Konaté, à l’issue de la visite.

Mme Maïga Sina Damba a indiqué que ces visites s’inscrivaient dans le cadre d’une prise de contact et de recherche d’opportunités d’emploies qui peuvent s’offrir aux jeunes. « Dans le cadre du partenariat entre le public et le privé, nous avons rencontré deux partenaires qui sont en train de conduire des activités entrant en droite ligne des objectifs assignés à l’Agence», a noté la directrice de l’APEJ, en soulignant qu’avec l’appui de ces centres, les jeunes peuvent se reconvertir dans des métiers porteurs et apprendre des choses qu’ils n’ont pas faites à l’école.

Kadidia BATHILY

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