Au Mali, la desserte d’électricité est devenue un luxe pour les populations. De manière passive, les populations maliennes sont soumises à la torture, payant le prix fort du délestage sur des heures d’affiliés alors que l’hivernage bat son plein.
Malgré les investissements tant vantés dans le secteur, l’électricité est devenue un luxe pour les populations. Il ne se passe pas un seul jour, une seule nuit sans que les délestages n’interviennent. Ce qui d’une part, frappe de plein fouet les populations urbaines, les services même publics.
Et d’autre part, les coupures qui interviennent à toutes périodes du jour et de la nuit, durent à des heures ne sont pas sans effet sur les petites entreprises. Chose qui économiquement contribue à punir les populations qui vivent de leurs activités quotidiennes par l’emploi, la production et la conservation des produits alimentaires.
Quelques semaines plutôt, les cris des Maliens exprimées çà et là ont poussé le ministre de l’énergie et de l’eau à rendre le tablier. Et dans le subconscient du commun des mortels, l’acte semblait avec espoir. Que non, malgré le départ du ministre, les problèmes liés aux délestages demeurent.
Cet état de fait n’est pas sans nous pousser à nous interroger sur l’incompétence avérée du Directeur Général Kouressi Konate. Lequel, parachuté selon les connaisseurs de la boîte, semble être protégé à la satisfaction de sa seule personne, au grand dam du calvaire que cela cause sur les populations abonnées et non servies.
Par ailleurs, si les délestages ne sont pas des faits nouveaux à l’EDM, il est connu de tous les Maliens qu’ils cessent dès que l’hivernage pointe. Mais hélas ! Le pire pointe pendant que Kouressi Konaré gère ce service clé comme un bien familial, sans rien améliorer. Au contraire il est en train d’acheminer l’EDM à sa perte.