Le Parena, l’Adema-Pasj et la Cnas-Faso hère se prononcent sur la situation politique au Niger. Dénominateurs communs à leurs déclarations respectives sur le sujet : ils condamnent sans réserve ce qu’ils qualifient encore de tentative de coup d’Etat et exigent le retour rapide de l’ordre constitutionnel.
Dans un communiqué en date du 28 juillet 2023, le Parena condamne ce qu’il appelle la tentative de coup d’Etat au Niger et invite les forces démocratiques au Mali et en Afrique à se mobiliser en vue du rétablissement des autorités légitimes et de la restauration de l’ordre constitutionnel.
Il condamne l’attaque perpétrée, le 27 juillet, par des assaillants extrémistes contre le siège national du Pnds à Niamey et exige la traduction en justice des vandales.
Condamnant également sans équivoque cette tentative de coup d’Etat, l’Adema-Pasj appelle les auteurs de cet acte à libérer immédiatement et sans condition le président de la République démocratiquement élu, à respecter son intégrité physique et morale, ainsi que celle de sa famille conformément à leur statut et aux principes des droits humains. Le Pasj exhorte la communauté internationale à engager les parties prenantes au respect des principes démocratiques de gouvernance du pays, selon un communiqué publié le 27 juillet.
Plus critique, la Cnas-Faso Hèrè condamne sans réserve la tentative de coup d’Etat militaire en cours depuis le 26 juillet 2023. Le Bureau Politique National du parti relève que ces événements confirment l’impérieuse nécessité pour nos Etats de se doter d’Armées acquises aux valeurs de la République et respectueuses du principe sacro-saint de subordination de l’autorité militaire à l’autorité civile légalement et légitimement constituée.
Ils confirment également la perte totale de toute crédibilité de la Cédéao, cette organisation sous-régionale incapable de faire respecter ses propres instruments contre toute prise anticonstitutionnelle du pouvoir et qui, en raison de ses atermoiements, de sa pusillanimité, et de son manque criard de clarté conceptuelle et politique, a contribué à la banalisation voire au blanchiment du coup d’Etat militaire en Afrique de l’Ouest’’