Le président du CSDM, Mohamed Chérif Haïdara, doit-il s’inquiéter de l’annulation par la Cour suprême du récépissé délivré en son nom ? Tout porte à croire, en tout cas, que ses inquiétudes s’estompent avec la posture des plus hautes autorités face à cette décision de justice qui continue de faire couler beaucoup d’encre. En atteste une correspondance en bonne et due forme que lui a adressée le ministre d’Etat Abdoulaye Maiga le conviant à la prochaine réunion du Cadre de concertation autour de la poursuite du processus électoral. La démarche du ministre en charge de l’administration territorial sonne logiquement comme une reconnaissance de M Cherif Haïdara comme unique interlocuteur des autorités pour le compte du Conseil National de la Diaspora du Mali. Or cette qualité lui est contesté par une tendance hostile de la diaspora en vertu d’un délibéré régulièrement prononcé par la section administrative de la Cour suprême dans le sens d’une annulation du récépissé au nom duquel il en est le président. Il faut noter toutefois que ledit verdict n’a pas totalement désarmé le président Haïdara qui fait prévaloir depuis sa prononciation son droit d’y voir clair dans les interrogations que suscite la procédure judiciaire. Et pour cause : le détenteur du récépissé n’en avait aucune connaissance et le Contentieux de l’Etat n’a daigné défendre la signature du département en dépit des invitations de la justice. De quoi inspirer une tierce-opposition au président du CSDM.