Les responsables des sections des partis ADEMA, MPR et URD en Commune VI, ont signé une plateforme d’alliance pour aller ensemble aux élections législatives du 24 novembre prochain.
C’était en fin d’après-midi du jeudi 3 octobre dernier, au siège de la section VI ADEMA de Magnambougou. Tour à tour, Harouna Cissé, Secrétaire général adjoint de la section VI ADEMA, Salia Samaké, Président de la section MPR de la commune et le Pr Salikou Sanogo, pour l’URD ont apposé leur signature sur cette plateforme, qui les lie désormais dans cette compétition électorale. Chacun des partis a choisi son porte-étendard. Il s’agit de Massitan Kéita pour l’ADEMA, de Camara Saoudatou Dembélé pour le MPR et de l’ancien ministre de la Fonction publique, Me Demba Traoré pour l’URD.
Ils vont partir à la conquête des sièges dans la circonscription électorale de la commune VI. Cette fois-ci, c’est un challenge pour Me Demba, qui avait échoué en 2007 face à la liste ADEMA, MPR et UDD et pour Mme Camara Saoudatou Dembélé, qui veut rempiler.
L’AMS-UNEEM plaide pour bannir la violence en milieu scolaire
Le samedi 5 octobre à la Pyramide du souvenir, l’AMS-UNEEM a initié une journée d’échanges sur le bannissement de la violence dans l’espace scolaire et universitaire et sur le thème «Quel leadership pour l’école malienne d’aujourd’hui et de demain?». Cette journée participait de la volonté de l’AMS-UNEEM de créer un changement de comportement au niveau des responsables de l’AEEM, afin d’avoir dans nos écoles et universités un nouveau modèle d’élèves et étudiants. Depuis que l’AEEM a décidé de placer toutes ses activités sous la coupe de son aînée, on assiste à un apaisement dans le milieu scolaire et universitaire. D’ailleurs, les responsables de cette association ne sont plus désignés au hasard. Ce sont seulement les meilleurs élèves et étudiants qui sont aux postes de responsabilité. Manifestement, nos élèves et étudiants ont compris qu’il faut aller à l’excellence. «Désormais, toutes nos revendications seront pour le droit à l’école. Les coupe-coupe et les machettes aux bouchers, le stylo et les cahiers aux élèves et étudiants».
L’ISD mali ouvre ses portes à Bamako
Pour cette rentrée, un nouvel institut supérieur ouvre ses portes dans notre capitale. Il s’agit de l’Institut supérieur du Développement (ISD Mali), qui se veut un établissement d’enseignement universitaire et de recherche scientifique dans les domaines des sciences économiques, humaines et sociales. Son promoteur est Ismaël Maïga, Professeur à l’université Paris VIII. Avec 80% de son corps professoral venant de l’extérieur (USA et Europe), l’ISD Mali veut offrir un enseignement universitaire de 1er cycle et donner à ses étudiants une ambition internationale. L’Institut a été présenté à la presse jeudi dernier au cours d’une conférence animée par son promoteur à l’ancienne Maison des Aînés.
Journée de réconciliation nationale: les éclairages de Bouba Fané
Suite à notre article, intitulé «Journée de réconciliation nationale: qui veut piéger IBK?», le Vice-président du Mouvement des jeunes et des femmes pour l’unité et la réconciliation nationale, Boubacar Soumaoro, plus connu sous le nom de Bouba Fané, a tenu à nous rencontrer pour nous apporter des éclaircissements concernant l’organisation. Tout d’abord, il a précisé que la journée n’est pas une initiative de l’Union des jeunes musulmans du Mali (UJMA). «Nous leur avons fait appel, en même temps qu’à la jeunesse chrétienne, pour nous accompagner. Ils ont tout simplement adhéré à l’initiative».
Avant de déclarer que, déjà, ils ont obtenu l’accord de l’ancien Président, le Général Moussa Traoré et celui de la famille de feu Modibo Kéita, qui ont salué l‘initiative et encouragé ce processus de pardon entre tous les fils de notre pays. Pour l’instant, il n’y a pas de date arrêtée.
Ce qui est sûr, c’est que la journée se tiendra après les législatives. Les organisateurs ont déjà envoyé des demandes d’audience aux anciens Présidents Alpha Oumar Konaré et ATT, pour les soumettre le projet, mais ces lettres sont, pour l’instant, sans réponse. Pour Bouba Fané, le Mouvement des jeunes et des femmes pour l’unité nationale ne compte pas jouer le rôle de la justice, mais tout simplement rassembler les Maliens pour qu’ils se pardonnent et aillent de l’avant.