Du 23 septembre au 4 octobre 2013, une mission du Fonds Monétaire International (FMI) a séjourné dans notre pays. Pour faire le point de sa mission, la délégation, conduite par Christian Josz, a rencontré le vendredi 4 octobre, la presse au Ministère de l’Economie et des Finances.
Avec les hommes de média, les échanges ont porté sur les contours de la demande d’appui de notre pays, au titre de la facilité de crédit, pour le soutien à son programme économique. Appuyé par ces facilités élargies de crédit rapide, le gouvernement a enregistré de bons résultats, selon le chef de la mission du Fonds. C’est pourquoi le FMI devrait continuer à appuyer notre pays, mais si des réformes sont effectuées dans certains secteurs.
C’est le cas de certains services d’assiette, comme la collecte de la fiscalité. Avec les autorités maliennes, le Fonds est arrivé à la conclusion de la nécessité de procéder à des réformes pour que la mobilisation de ressources puisse être mise à niveau, afin de permettre de faire face à certaines priorités définies dans la Loi de finances 2014. Autres réformes réclamées par la mission, celles liées à l’amélioration du cadre des affaires. Sur ce point, deux secteurs sont surtout priorisés, celui de l’énergie et celui des banques. Au cours de sa mission, la délégation du FMI a aussi demandé un audit de la chaine de dépenses de notre pays, pour vérifier la conformité de la passation des marchés publics avec les textes et l’examen des exonérations accordées par le gouvernement, qui se chiffre chaque année, selon Christian Josz, à plus de 200 milliards de FCFA.
La mission du Fonds a aussi demandé l’amélioration de la vision que le Trésor Public a de la gestion des fonds de l’Etat. Pour le chef de la mission, il serait bon que ces fonds soient logés au niveau de la Banque centrale.