Dans un communiqué rendu public dont une copie est parvenue à la rédaction du quotidien L'Indépendant, les réfugiés du camp de Mbéra ont souhaité le report des législatives et des municipales à une date ultérieure. Ils ont ainsi demandé aux autorités maliennes de réviser cet agenda afin de leur permettre au terme d'un accord de paix définitif, de retourner chez eux pour participer à ces scrutins dans leurs communes d'origine. Ils affirment que plusieurs d'entre eux risquent d'être privés de leur de devoir civique au cas où leurs doléances sont ignorées.
C'est ainsi que ces réfugies ont cité l'exemple de la présidentielle passée où plusieurs d'entre eux n'ont pu participer à ce scrutin. Ils se disent disposés à proposer des solutions adaptées aux spécificités régionales et locales, de toutes les régions du Mali, dans l'intérêt de toutes les communautés, dans le cadre du dialogue inclusif dans lequel ils sont partie prenante "pour défendre les intérêts des populations et sociétés civiles, non représentées par les groupes armés ". Ils ont ainsi salué la main tendue des autorités envers ces groupes armés et le retour de ceux-ci à la table des négociations.