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Le Pr Ali Nouhoum Diallo au Gouvernement de transition : « L’agression de Dionconda ne restera pas impunie »
Publié le lundi 2 juillet 2012   |  Le Républicain




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« L’agression du président de la transition, Dioncounda Traoré, ne restera pas impuni, tous les commanditaires et auteurs vont répondre de leurs actes devant la justice… ». C’est en ces termes que le Pr Ali Nouhoum s’est adressé au gouvernement de Cheick Modibo Diarra au sujet de l’agression du président de son parti, Dioncounda Traoré, président de la transition agressé le 21 mai dernier par des manifestants déchainés dans ses bureaux à Koulouba. C’était le 29 juin dernier à la faveur du forum pour la paix dans une transition apaisée au Mali.

Alors que Dioncounda Traoré continue sa convalescence à Paris, son agression ne finit pas de grincer les dents au plan national et internationale et reste, à n’en pas douter, une épine dans le pied du gouvernement de transition de la classe politique et de la junte au Mali. Au même moment que le sommet des chefs d’Etat de la Cédéao réunis à Yamoussoukro(Côté d’Ivoire), le vendredi dernier exigeait au gouvernement de transition d’ouvrir une information judicaire et de fournir un rapport aux chefs d’Etats de la cédéao; à Bamako, le Pr Ali Nouhoum, en sa qualité de président de séance du jour, affirmait dans ses conclusions des travaux de la première journée du « Forum pour la paix dans une transition apaisée au Mali » que « l’agression de Dioncounda ne restera pas impuni ». Pour se faire, il engage la responsabilité des députés.

Selon lui, après la prolongation du mandat des députés, ces derniers doivent prendre toute leur responsabilité en interpellant le gouvernement de Check Modibo Diarra sur la question afin d’exiger que toute la lumière soit sur cette affaire. Selon le Pr Ali Nouhoum Diallo le gouvernement pense qu’il peut divertir l’opinion nationale et internationale en mettant en avant le procès des bérets rouges auteurs du contre coup d’Etat du 30 avril 2012. Avant de dénoncer les conditions dans lesquelles se déroulent les procédures qu’il qualifie de violation flagrante de la loi. Aux dires de cet ancien président de l’assemblée nationale et de la Cédéao, la constitution malienne de 1992 garantit à tous les prévenus le droit à une défense, aux conditions d’un procès équitable. Il constate à cet effet que l’arrestation des bérets rouges, sont loin de respecter les dispositions de la loi en la matière. Surtout quand on sait qu’ils sont détenus dans conditions, jugées, inhumaines par leurs avocats aux mains de leurs adversaires.

Autres questions d’interpellation du gouvernement à mettre à l’agenda des honorables selon le Pr Ali Nouhoum Diallo, la position de l’armée sur la question de la reconquête des régions du nord. Pour le natif de Douentza, il est incompréhensible que l’armée malienne n’aille pas toujours occuper les positions de Douentza abandonnées par les rebelles du MNLA après leur débâcle face au MUJAO à Gao. « L’armée doit quand même occuper cette ville pour marquer sa volonté d’aller libérer le nord », se lamente-t-il.

Alors que la plupart des intervenants du jour semblent admettre qu’il faut d’abord régler la crise institutionnelle avant de libérer le nord, le Pr Diallo rappelle aux uns et autres que la priorité des priorités reste la reconquête des régions occupées par les bandits armées. « Après cette libération, on aura le temps de convier toutes sortes de fora sur la vie de la nation qui évidemment se porte mal. ». Outre le ministre de la justice, celui de la sécurité, de l’armée sur les différente questions sus citées, le professeur préconise aussi l’interpellation du ministre de l’administration du territoire «Je ne pense qu’il sait qu’il n’administre que seulement 1/3 du territoire nationale », assène Ali Nouhoum. En tant que cadre de la plus grande formation politique de la place(Adéma), et pour répondre ceux qui mettent en avant leur égo au sein de la classe politique, il a laissé entendre en conclusion que« Quand vous aurez oublié vos Adaéma, vos RPM, vos URD, vos PARENA etc. au profit de la question du nord, vous seriez libre ».

Abdoulaye OUATTARA

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