Et si nous en finissions d’abord avec la guerre contre le terrorisme ?
C’est une déclaration conjointe du moins surprenante à laquelle se sont donné les autorités maliennes et Burkinabè. En effet, dans la soirée du lundi 31 Juillet, l’opinion nationale a été surprise de voir le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, porte-parole du gouvernement, apparaitre à la télévision nationale en tenue militaire, comme il nous avait été rare de voir ces dernières semaines. En cause, l’ultimatum donné par la CEDEAO aux putschistes nigériens de rétablir le président Bazoum dans ses fonctions au plus tard dans une semaine. En réponse, les autorités de la transition malienne et burkinabé qui semblent se sentir menacé, ont réagi en déclarant dans un communiqué conjoint que « toute intervention militaire contre le Niger s’assimilerait a une déclaration de guerre contre le Burkina Faso et Mali ». Une déclaration va-t-en-guerre qui si elle est mise en application ne ferait qu’aggraver la situation déjà délétère des deux (...)