Odeur de magouille dans la vente des biens de l'état par l'ACI : L'Immeuble de la Direction régionale des douanes de Bamako vendu à Mandjou Simpara pour 2 milliards 600 millions Fcfa
Madjou Simpara
En plus d’être revenue avec une moisson peu enviable de la ville natale de Vladimir Poutine, la délégation malienne a pu étaler toutes ses contradictions lors du sommet Russie – Afrique. Conviés en nombre conséquent pour appuyer les autorités dans les opportunités d’affaires et de partenariat entre la Russie et le Mali, les opérateurs économiques maliens ont souffert un martyre bien différent des nombreuses heures de vol qui séparent le Mali de leur destination. Sous la houlette du tout-puissant opérateur Mandjou SIMPARA, président par intérim de la prestigieuse Chambre de Commerce et d’Industrie, les représentants du secteur privé malien ont été littéralement sevrés de tous les égards protocolaires dignes de leurs statuts et de leur utilité. Il nous revient de témoin oculaire que la représentation diplomatique, avec l’ambassadeur en personne, n’a trouvé mieux que d’accueillir ses illustres hôtes par une attitude inhospitalière. Devant les équations d’hébergement, le diplomate leur a fait savoir, à en croire notre source, qu’il n’est pas le cours approprié pour leurs besoins et qu’il ne lui revient pas de s’en charger. Cela, après leur avoir signifié avec désobligeance que ses interlocuteurs ont déjà essuyé de sa part un refus catégorique de les héberger dans le même hôtel que les officiels. Il n’en fallait pas plus pour excéder le numéro 1 des opérateurs au point d’éviter de justesse une épreuve pugilistique avec l’ambassadeur. En effet, en plus de se sentir sevrés du minimum d’assistance qu’une ambassade doit à chacun de ses ressortissants à l’étranger, Mandjou SIMPARA et sa suite admettaient difficilement un hébergement séparé d’avec les officiels qu’ils sont censés assister.
La Direction des domaines crève le plafond
Abdoulaye Dicko
Après avoir reconquis la plénitude de sa place de service d’assiette, la Direction Nationale des Domaines s’illustre de plus en plus par un abonnement irréversible aux excédents de recettes. En tout cas, le directeur Dicko et sa dynamique équipe sont sur le point de remettre ça, après leurs enviables performances de l’année dernière. En attestent tout au moins les reconnaissances de la tutelle dans une missive adressée au principal artisan de l’exploit. Dans ladite lettre de félicitations, le tout nouveau ministre en charge des domaines relève avec satisfaction les louables efforts grâce auxquels les réalisations au titre du deuxième ont atteint la bagatelle de 101,6 millions de nos francs pour un objectif de 93,2 millions attendus, soit un taux de 109%. En magnifiant les performances à mi-parcours, il va sans dire que l’autorité de tutelle mise en même temps sur une contribution plus conséquente de cette direction à terme d’exercice. Toutes choses dont les jalons auront été posés par l’inventivité qui caractérise le service dirigé par Monsieur Dicko. Il reste que certaines mesures de la même tutelle pourraient être de nature à ne pas rendre la tâche plus aisée et peuvent tirer la tendance vers le bas.