En cette période d’hivernage, les habitants de Yorodiambougou vivent un véritable calvaire. Dès qu’il pleut, les rues deviennent quasiment impraticables en raison de leur mauvais état. Entre nids-de-poule et eaux stagnantes, les usagers sont confrontés à un véritable exercice “gymnastique”.
L’adage “après la pluie, le beau temps” ne sied pas bien à Yorodiambougou. Dans ce quartier périphérique de Bamako, pluie rime avec sale temps pour les habitants. Ce qui fait qu’ils vivent un véritable calvaire en cette période d’hivernage.
Quartier peu viabilisé, Yorodiambougou manque de rues praticables. Cette situation est aggravée par la construction anarchique des habitations. Et dès qu’il pleut, c’est un véritable parcours du combattant pour les usagers de la route ainsi que les résidents qui peinent à sortir de chez eux pour vaquer à leurs occupations quotidiennes.
Pour preuve, il arrive que les piétons attendent des heures pour pouvoir rallier leurs lieux de travail. Les plus audacieux se livrant à un véritable exercice de gymnastique entre nids-de-poule et eaux stagnantes. Quant aux automobilistes, ils préfèrent renoncer à emprunter certaines rues pendant l’hivernage pour préserver leurs engins.
En vue d’atténuer un peu la souffrance, certains citoyens s’organisent pour réaliser des travaux d’intérêt public. Ces travaux consistent généralement à paver certaines rues ou à curer des caniveaux pour faciliter l’écoulement des eaux pluviales. De son côté, la mairie secondaire du quartier fait savoir que l’aménagement des rues ne lui incombe pas.
A en croire la maire Fatoumata Traoré, ses prérogatives ont notamment trait à la célébration des mariages ainsi qu’à la légalisation des documents. Elle ajoute que la mairie centrale de la Commune VI dispose d’un chargé d’assainissement qui pourrait, à ses yeux, répondre à certaines questions d’assainissement.
Par ailleurs, l’élue municipale déplore le manque de civisme de certains citoyens qui déversent quotidiennement des eaux usées sur les routes.
Pour contribuer à la création d’un cadre de vie sain, elle les invite à la propreté et à la prise d’initiatives pour une cité où il fait bon vivre. A ce sujet, elle félicite des groupes de jeunes et de femmes qui ont organisé des journées de salubrité avant que l’hivernage ne s’installe et que les rues ne commencent à se dégrader.