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Transition au Mali : La Société Civile pour la tenue de l’élection présidentielle en mars 2024
Publié le vendredi 11 aout 2023  |  L’aube
Rencontre
© aBamako.com par DR
Rencontre ministère de l`administration territoriale et société civile
Bamako, le 12 janvier 2023. En préparatifs au référendum, le ministre de l`administration territoriale et de la décentralisation a rencontré les organisations de la société civile à la suite des partis politiques.
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Suite à la conduite du processus électoral qui doit mettre fin à la Transition en cours dans notre pays et le chronogramme fixé à cet effet, le ministre d’Etat chargé de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, a concerté les acteurs politiques et la société civile, pour déterminer la conduite de la suite du processus électoral. A cet effet, le Conseil National de la Société Civile du Mali (CNSC) dans une note publiée le 03 aout 2023, a répondu, en invitant de fournir les efforts nécessaires pour aller directement à l’élection présidentielle en mars 2024.

Dans cette note, en réponse à la Lettre N°001851/MATD-SG envoyée par le Ministre de l’Administration Territoriale, le CNSC dit qu’après une large consultation de ses membres, de son bureau exécutif national, de ses Présidents des conseils régionaux, un certain nombre de propositions ont été faites. Il s’agit, selon cette note, de procéder au préalable à un dialogue avec les acteurs politiques pour revoir le séquençage des scrutins convenu lors des Assises Nationales de la Refondation (ANR) en vue d’aller directement à l’Election présidentielle en mars 2024 et de convenir avec la classe politique et la société civile de la revue du chronogramme des autres scrutions (conseillers et députés).

Pour le CNSC, cette option a l’avantage de consacrer tous les efforts sur une meilleure préparation de ce scrutin et qui aura un impact sur les autres scrutins. A savoir : l’amélioration du fichier électoral prenant en compte les jeunes majeurs, la finalisation de la production des cartes biométriques, le renforcement des capacités des démembrements de l’AIGE, le renforcement organisationnel des nouvelles circonscriptions électorales, la revue de la loi électorale et de la loi des députés etc. Et de poursuivre que cette option permettra aux autorités de la Transition de respecter leur engagement auprès des populations maliennes et de la communauté internationale. « Il est important de veiller à l’inclusivité des acteurs politiques et de la société civile autour du processus électoral afin d’arriver à un consensus acceptable dans l’intérêt du peuple malien », a indiqué le CNSC au ministre de l’Administration Territoriale.

Par ailleurs, le Ministre Maïga en charge de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a rencontré les regroupements des partis politiques sur le même sujet. Et il ressort de cette rencontre que nombreuses sont les formations politiques qui ont invité le Gouvernement à organiser les élections présidentielles à la date indiquée et que les autres élections pourront suivre après. Beaucoup ne sont pas d’accord pour une éventuelle prorogation de la transition. Wait and see.

Adama Tounkara

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Prolongation de la transition au Mali :

Les avis éclairés de quelques acteurs !

Ces derniers temps le débat sur la prolongation de la transition au Mali a refait surface. La proposition émane des autorités de la transition lors de la concertation avec les partis politiques et la société civile. Sur le sujet nous avons recueilli les avis de certains, politique, sociologue et politologue. Lisez !

Sidy Lamine Bagayoko : sociologue

« Il y a une très grande différence entre ce qui est une logique et ce que les gouvernants vont faire ».

« La proposition de prolongation de la transition devient de plus en plus probable dans la pratique car la date initialement prévue de l’élection présidentielle est proche voire très proche. Par contre une proposition de prolongation serait mal vu par la classe politique, car avec l’organisation récente du scrutin référendaire, tout porte à croire qu’il est possible d’organiser une élection présidentielle dans de nombreuses parties du territoire national sur lesquelles le scrutin pour le referendum a été organisé. Mais il y a une très grande différence entre ce qui est une logique et ce que les gouvernants vont faire ».

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