Depuis quelques jours les informations qui nous parviennent du Nord du pays, plus précisément de la région de Tombouctou, ne sont pas rassurantes. Pis, les étincelles perceptibles à Ber, localité située à soixante de Km de Tombouctou et aux mains des groupes armés, peuvent provoquer un embrasement général dans toute cette zone et même au-delà.
Après le départ forcé des forces françaises tout le monde s’attendait à une reprise des hostilités de la part de la CMA, cette organisation aux ordres de milieux français et qui se dresse en chien de garde des intérêts français à Kidal et dans le septentrion malien. Ainsi, les responsables de la CMA n’arrivaient point à digérer l’humiliation infligée par les Autorités maliennes à Macron et à ses troupes. Il fallait alors se venger…
Le retrait de la MINUSMA, entamé en juillet et qui se poursuit est aujourd’hui pour la CMA une occasion idoine à saisir pour poser des actes de provocation et remettre en cause l’accord d’Alger. Tout indique que la CMA se prépare à exécuter un plan de déstabilisation savamment orchestré par la France. C’est ainsi que ce groupe armé projette de prendre le contrôle de toutes les emprises libérées par les contingents de la MINUSMA. Pour y parvenir la CMA compte sur l’appui de plusieurs groupes terroristes opérant au Nord. Ber, en proie à des affrontements entre les FAMA et ces groupes armés, est un signal d’alerte pour les Autorités maliennes.
Pour mettre en échec cette nouvelle tentative de déstabilisation, elles (nos Autorités) doivent rapidement agir. Agir de concert avec toutes les forces signataires de l’Accord d’Alger et agir avec le concours de tous les partenaires sérieux du Mali.