Trois questions à Me Demba Traoré, candidat en Commune VI : « Je suis serein avec mes coéquipières

Politique

Trois questions à Me Demba Traoré, candidat en Commune VI : « Je suis serein avec mes coéquipières »

Publié le mardi 8 octobre 2013 | Le Tjikan

© Autre presse par DR
Me Demba Traoré, ministre du Travail de la Fonction publique chargé des Relations avec les institutions

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Élections législatives

Le Tjikan : Me Demba Traoré comment abordez-vous cette précampagne ?
Me Demba Traoré : Tout d’abord j’avoue sincèrement que je suis très ému par la confiance portée en nous par nos militants et responsables de nos partis pour porter leurs différentes couleurs aux prochaines échéances électorales importantes pour notre pays et nos formations politiques.

J’aborde ce début de précampagne avec beaucoup de sérénité et surtout en ayant à l’esprit que nous devons nous donner la main pour que notre pays puisse retrouver la stabilité. Nous sommes un pays qui sort d’une crise, ne l’oublions pas, les cœurs et les esprits ont besoin d’être rassemblés, réconciliés et c’est sous ce sceau que nous plaçons ce début de précampagne. D’ailleurs tout au long des prochaines campagnes nous demanderons à tous les Maliens de se donner la main afin que chacun puisse apporter sa pierre pour la reconstruction de l’édifice nationale.

Est-ce qu’il y a un ou des candidats que vous redoutez fort à ces élections législatives ?
Non !!! Aucunement, je suis serein avec mes coéquipières (Mme Massitan Keïta de l’Adema Pasj et Mme Camara Saoudatou DEMBELE) et en ayant à l’esprit que les populations de la commune VI nous font confiance et continuerons d’avoir confiance en nous afin que nous puissions défendre en leur nom les couleurs nationales à l’hémicycle.

Quel appel avez-vous à lancer aux populations de la commune VI ?
Je souhaiterai que ses échéances se déroulent dans le plus grand respect, dans la convivialité et surtout dans le calme. Car notre pays à besoin aujourd’hui de stabilité. Il est fondé sur des valeurs sociétales qui ne nous permettent pas certains comportements. Donc, nous devons nous respecter et respecter nos adversaires et avoir à l’esprit que leur engagement aussi c’est pour construire le pays. Et si cela est vrai je ne vois pas de raisons particulières qui nous empêcheraient de nous entendre. A la sortie de ces échéances c’est la commune VI qui gagne et c’est le Mali qui gagne.
Propos recueillis par Lassina NIANGALY

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