La gestion de Mme Diadji Sacko à l’Agence nationale de la Sécurité routière a été émaillée de fautes fi-
nancières et administratives qui ont, entre autres, pour noms la simulation de concurrence portant sur le
Contrat du marché public, paiement indu d’arriérés d’impôts, non-déclaration par l’Agent comptable des
redevances de sécurité routière relatives au contrôle technique des véhicules... En tout cas c’est que les
vérifications du Bureau du vérificateur général ont relevé dans sa gestion.
Le Bureau du Vérificateur général a procédé à des contrôles vérification sur la gestion de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER), au titre des exercices 2019, 2020, 2021 et 2022
(31 août). La vérification avait pour objectif de s’assurer de la régularité et de la sincérité des opérations de recettes et de dépenses, ainsi que les actes d’administration de l’ANASER. Les travaux de vérification ont porté sur les dépenses de fonctionnement, les dépenses d’investissement,
les redevances de sécurité routière, ainsi que les actes administration de l’ANASER. Irrégularités administratives Plusieurs irrégularités administratives ont été décelées. Pour y remédier, la mission du Bureau du Vérificateur Général a recommandé au Directeur Général de requérir l’autorisation du Ministre de tutelle avant de procéder à tout recrutement de personnels contractuels, de sélectionner les fournisseurs ou prestataires pour les Demandes de Renseignement et de Prix à compétition Restreinte et des Demandes de Cotation dans le fichier-fournisseurs, de respecter les délais prévus pour la communication des plans prévisionnels annuels de passation des marchés publics conformément
au Code des marchés publics, de respecter les