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Suspension de l’importation de la farine de blé : UN tremplin pour la production nationale
Publié le vendredi 18 aout 2023  |  L’Essor
Remise
© aBamako.com par as
Remise de don par le ministère de la Defense et des Anciens Combattants aux familles des militaires déplacées du nord.
Jeudi 6 aout 2012. Bamako. Le don est compose de 20 tonnes de riz, 5 tonnes de farine, 5 tonnes de lentilles, 500 kg de sucre, 450 kg de lait en poudre et 1000 litres dhuile.
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Grâce à cette mesure, le gouvernement offre une belle opportunité aux unités industrielles de conquérir le marché national

L’importation de la farine de blé et pâtes alimentaires a été suspendue jusqu’à nouvel ordre par l’arrêté interministériel n°2023-1960 /MIC-MEF-SG du 11 août 2023.

Cette suspension concerne la farine de blé et des pâtes alimentaires des positions tarifaires 11 01 00 00 00 pour les farines de froment (blé) ou de méteil, 19 02 00 00 00, et 19 02 30 00 00 pour les pâtes alimentaires (autres) . Pour en savoir plus des motivations de cette décision, nous avons approché hier le Directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC).

Zédion Dembélé a d’abord tenu à rappeler que le développement économique d’un pays repose essentiellement sur la vitalité de son tissu industriel. Selon notre interlocuteur, ces mesures de « suspension temporaire » ont été prises pour sauvegarder les unités industrielles, promouvoir la production nationale et préserver les emplois créés.

Tout cela, conformément à la vision des pouvoirs d’encourager la production nationale pour aller vers l’autosuffisance. « Nos unités industrielles sont confrontées à d’énormes difficultés relatives à la commercialisation de leurs produits. Ces difficultés menacent l’existence de ces usines et les efforts déployés par le gouvernement dans le cadre de sa politique de soutien aux unités industrielles », at-il soutenu.

L’État accorde beaucoup plus pour permettre aux unités industrielles de s’installer et de fonctionner. «Lorsque l’existence d’une usine est menacée, cela veut dire que tous les efforts que l’État a déployé précédemment sont voués à l’échec. Dès que l’usine n’arrive pas à écouler ses produits, c’est la fermeture et la suppression des emplois», a développé le directeur général de la DGCC.

Pour Zédion Dembélé, au regard des difficultés sur le plan international, nous devons compter sur nos unités propres de production, promouvoir la production locale pour couvrir les besoins de consommation. « Si non, on sera confronté à un jour à des difficultés énormes.

Quand on prend le cas de l’oignon et du sucre, bien vrai que nos opérateurs ont des ressources financières, ils n’arrivent pas à payer ces produits parce que tout simplement le Maroc et l’Inde ont interdit les exportations», at- il a expliqué.

Babba COULIBALY

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