PolitiqueRelance de la mise œuvre de l’accord d’Alger : le consortium des organisations de la société civile plaide pour la relecture de l’Accord sur la base de son article 65
Au regard de la situation de blocage et de risque sur la paix, les Organisations de la Société Civile ont organisé ce mardi 22 août 2023 un point de presse sur sur les contributions pour une relance de la mise en œuvre de l'accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d'Alger. Ce point de presse était présidé par Malou Badra Sacko président secrétaire général du Conseil National de la Société Civile, de Mme Aîcha Haïdara et M. Sirima Sacko.
L'objectif était d'harmoniser leurs portions communes afin de relancer la mise en œuvre de cet accord.
Cet échange avec la presse intervient après la tenue par ce consortium d'organisations de la société civile, il y'a un mois, d'un panel pour échanger et apporter la contribution de la Société Civile du Mali à la relance de la mise en œuvre de l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d'Alger.
Au terme des échanges et des avis des experts, les organisations de la société civile ont fait le point de la mise en œuvre, les contraintes et les propositions de relance de cet accord.
Au titre des propositions de relance de la mise en œuvre, le consortium demande de procéder à la relecture de l'Accord sur la base de l'article 65 de l'Accord ; de revoir le dispositif institutionnel de mise en oeuvre et de suivi de l'Accord pour en faire UN ACCORD INTER-MALIEN; d'organiser des campagnes d'information, de sensibilisation des membres du Gouvernement, des Institutions de la République, des organisations de la société civile et les populations des autres régions sur l'Accord et le processus de sa mise en œuvre; d'accélérer le volet Demobilisation, Désarmement et Réinsertion-DDR (en prenant en compte les femmes) et de diligenter la réalisation des projets/programmes structurants dans les régions nord du nord
Ce Consortium des Organisations de la Société Civile composé du CNSC, du FOSC, de la CAFO, du CNJ-Mali, et la PFFLM a également lancéun appel aux autorités de la transition pour faire de cet accord, «< un accord inter malien >> dont les instances et les organes seront présidés par des maliens avec les représentants de la Communauté Internationale comme observateurs.