La section ADEMA de Kati a tenu le samedi 28 septembre sa conférence afin d’établir la liste des deux candidats à la députation du parti prévu le mois novembre à venir. Les délégués des 37 sous-sections de Kati ont effectué le déplacement. Il faut rappeler que Kati est la plus grande section du Mali avec 37 sous-sections et la plus grande sous-section est celle de Kalaban-Coro avec 105 bureaux de votes. Il y avait une dizaine de candidature pour deux postes.
L’honorable Lanseni Balla Coulibaly a décidé de se retirer de la course à la dernière minute, car n’ayant pas reçu le soutien de la section. L’honorable Lanseri Couliblay aurait demandé aux huit candidats de s’entendre sur les deux personnes à proposer, mais ses vœux n’ont pas été respectés, car chacun se voyait favori à la course.
Il restait alors comme candidats : Tiaché Coulibaly, vice-président de l’APCAM, Seydou Coulibaly, aussi de l’APCAM, Mme Cissé Zeïna Haidara, secrétaire des jeunes de Moribabougou, Mamary Diarra, secrétaire général des jeunes de Kati, Mme Sidibé Aichata Guindo, secrétaire générale des femmes de Kalaban-Coro, Mme Diarra Sadio Doumbia, secrétaire générale des femmes section de Kati, Mamady Sidibé ancien député de Kati, et Mme Diarra Siradiè Doumbia une ex-Miss ORTM.
Le critère principal était le paiement de 10 millions de FCFA comme caution par candidat. Tous les candidats présents se sont acquittés de cette exigence préliminaire en émettant des chèques de banque sauf deux personnes Tiaché Coulibaly et de Seydou Coulibaly, tous deux membres de l’APCAM qui ont payés en espèce.
La section face au refus des 8 candidats de choisir par consensus les deux représentants du parti, décida conformément aux textes d’aller au vote. Dans cet exercice c’est Tiaché Coulibaly qui est venu en tête avec 79 voix, suivi de Seydou Coulibaly, 35 voix. Le choix de ces deux hommes pour représenter le parti de l’abeille au grand désarroi de la jeunesse et des femmes n’a pas été apprécié par ces derniers.
Nous avons rencontré Mme Cissé Zeïna Haïdara qui nous dira qu’une commission avait été mise en place la veille pour les négociations de l’alliance. «Pendant ces négociations, nous avons été écartés, c’est le secrétaire général, David Sangaré et les membres de la commission n’étaient au courant de rien», a-t-elle déclaré.
Elle dit avoir été appelée le vendredi pour une réunion au bureau de NDji Konaré. «Tous les candidats étaient là et les critères ont été préétablis. Les critères retenus étaient le militantisme, le poids dans le cercle, la participation dans les activités du parti, le paiement régulier des cotisations, avoir au moins fait 3 ans dans le parti, la régularité dans les différentes activités du parti et enfin le paiement d’une caution de 10 millions de FCFA. Tous les candidats étaient d’accord avec les autres critères sauf le paiement des 10 millions. Le secrétaire général a finalement décidé de maintenir les 10 millions.
Le samedi, les deux candidats en tête étaient déjà informés, et sont venus avec de l’argent en espèce», dira Mme Cissé. Au moment où ils voulaient aller aux élections ; ils ont suspendus la séance et qu’à leur grande surprise Tiaché et Seydou Coulibaly étaient en train de distribuer des billets de 10.000 FCFA à chaque délégué.
A la reprise, il avait été convenu qu’il y aurait 3 tours pour désigner les deux candidats, mais qu’à leur grande surprise après le 1er tour, la commission a décidé de retenir les deux premiers qui étaient Tiaché Coulibaly et Seydou Coulibaly. Certains jeunes et femmes, frustrés, ont quitté la salle.
En affirmant qu’il était prévu d’autres tours et ils ne comprennent pas pourquoi s’arrêter à un seul tour ? Est-ce planifié pour écarter les jeunes et les femmes ? En tout cas les jeunes et les femmes n’ont pas jeté l’éponge, ils ont décidé de faire appel auprès du bureau national pour demander de revoir la situation.
Sinon pour qui connait la capacité de mobilisation de Lansseri Balla Coulibaly, de Siby, de Mamary, d’Ibrahima Dia Keïta, Mme Cissé Zeïna Haidara de Moribabougou et de Mme Diarra Sadio Doumbia, n’ose les frustrer. Pour eux, l’Adema a tout intérêt à éviter des effritements et des frustrés afin de faire oublier les soubresauts de la présidentielle.
Affaire à suivre !