Les organisateurs du Festival artistique, culturel et économique de Kouremalé étaient face à la presse le vendredi 25 août dernier, au Palais de la culture pour parler des activités prévues pour ce grand rendez-vous culturel du Mali qui se déroulera du 27 au 29 octobre prochain à Kouremalé.
La conférence de presse était animée par Salif Kéita, artiste-chanteur, accompagné par Mohamed Kéita, coordonnateur du festival, Harouna Barry, homme de culture. C’est pour renforcer davantage les liens de fraternité qui existent entre les communautés maliennes et guinéennes que Salif Kéita a initié ce festival. Il permettra aussi de booster l’économie des deux localités.
Le coordonnateur du festival a entamé ses propos en faisant le bilan de la précédente édition qui a été un succès dans l’ensemble. Il a indiqué qu’aujourd’hui le festival artistique, culturel et économique de Kouremalé est désormais inscrit dans l’agenda culturel du Mali. “Ce festival est un moyen de raffermir les liens entre les communautés maliennes et guinéennes, mais également de promouvoir un climat de paix, de vivre ensemble de part et d’autre des frontières des deux pays. En plus de cela, ce rendez-vous culturel va permettre de tisser un lien fort entre les communautés et d’apporter plus dans l’économie locale. Au cours de ce festival, les prestataires, les hôtels, les restaurants, les transporteurs et autres vont frotter les mains”, a-t-il expliqué, avant déclarer que la mairie de Kouremalé a attribué un espace d’un hectare au festival pour la construction de vestibule de savoir (Donya Blon).
“Le Mali et la Guinée constituent un seul pays. Et c’est ensemble que nous pouvons gagner le pari du développement. Je profite de l’occasion pour remercier les autorités du Mali et de la Guinée pour leur accompagnement depuis la 1re édition jusqu’aujourd’hui. Déjà, des dispositions seront prises par les autorités compétentes pour assurer la sécurité des festivaliers”, a-t-il insisté. L’invité d’honneur de cette 2e édition est le Burkina Faso. Un choix justifié selon les organisateurs par l’histoire et la géographie, mais aussi par la vision des autorités de ces deux pays.