Dans le cadre du 7ème anniversaire du décès de Amadou Seydou Traoré dit « Amadou Jikoroni », l’Association politique Faso Kanu a instauré, le samedi 2 septembre, un espace d’échanges et de mobilisation pour la patrie, dénommé « Guara Kéné ». C’était à Kora Films en présence de plusieurs personnalités du pays notamment des anciens collaborateurs de l’illustre défunt.
Arraché à l’affection des siens le 4 septembre 2016 à l’âge de 86 ans, Amadou Seydou Traoré dit « Amadou Jikoroni » était considéré comme un ancien collaborateur du Feu Président Modibo Keita, avec lequel ils ont combattu l’impérialisme et obtenu l’indépendance du Mali, qui s’appelait le Soudan français. Il a aussi vécu des années de galère après le coup d’Etat de 1968. Panafricaniste convaincu, l’homme était une bibliothèque pour la nouvelle génération. C’est ainsi qu’il a contribué à former plusieurs jeunes politiques qui font aujourd’hui la fierté du pays.
Pour Diatourou Diakité, ancien collaborateur du défunt, Amadou Jikoronin a consacré toute sa vie pour le Mali. Lui qui a connu l’homme étant à l’âge de 17 ans pour ne plus le quitter jusqu’à sa mort, témoigne qu’il s’est toujours rendu disponible pour tous et n’a cessé d’inculquer des valeurs à des jeunes pour qu’ils soient eux aussi des bons exemples pour la future génération à l’image des pères de l’indépendance. Pour lui, malgré les tortures et d’autres contraintes, Amadou Jikoronin n’a jamais abandonné son combat pour la patrie. « Ils ont emprisonné son corps, voler sa liberté mais ils n’ont pas pu emprisonner son esprit et son idéologie. Cette idéologie est immortelle et sera perpétuée sans doute par nous qui sommes ses élèves », a-t-il dit. Et de noter qu’Amadou Jikoronin avant sa mort a pu écrire beaucoup de documents sur l’histoire de l’indépendance du Mali et les luttes politiques menées par le RDA. « J’encourage l’Association Faso Kanu dans sa dynamique de remémorer sur cet homme d’une valeur incommensurable qui a servi son pays avec amour et dignité », a-t-il déclaré.
Pour Ibrahima Kébé, Commissaire principal de l’Association ‘’Faso Kanu’’, Amadou Jikoronin était un homme droit, véridique et généreux. Et de déclarer que sa vision politique était dressée cotre les occidentaux et de leur manière de voir le monde. « Il n’a jamais aimé les occidentaux. Pour lui, la vraie indépendance consiste à se débarrasser en tout de son maitre », a-t-il précisé. Selon lui, c’est grâce à son courage et son amour pour le pays, que lui et ses camarades de lutte ont pu acquérir l’indépendance. « Amadou Jikoronin et ses camarades n’avaient d’autre agenda que le Mali, la libération totale du Mali »,a-t-il indiqué. Et d’ajouter que le rêve de cet homme a été brisé par Moussa Traoré et ses hommes avec le soutien de la France. « Le coup d’Etat du 19 novembrDans le cadre du 7ème anniversaire du décès de Amadou Seydou Traoré dit « Amadou Jikoroni », l’Association politique Faso Kanu a instauré, le samedi 2 septembre, un espace d’échanges et de mobilisation pour la patrie, dénommé « Guara Kéné ». C’était à Kora Films en présence de plusieurs personnalités du pays notamment des anciens collaborateurs de l’illustre défunt.
Arraché à l’affection des siens le 4 septembre 2016 à l’âge de 86 ans, Amadou Seydou Traoré dit « Amadou Jikoroni » était considéré comme un ancien collaborateur du Feu Président Modibo Keita, avec lequel ils ont combattu l’impérialisme et obtenu l’indépendance du Mali, qui s’appelait le Soudan français. Il a aussi vécu des années de galère après le coup d’Etat de 1968. Panafricaniste convaincu, l’homme était une bibliothèque pour la nouvelle génération. C’est ainsi qu’il a contribué à former plusieurs jeunes politiques qui font aujourd’hui la fierté du pays.
Pour Diatourou Diakité, ancien collaborateur du défunt, Amadou Jikoronin a consacré toute sa vie pour le Mali. Lui qui a connu l’homme étant à l’âge de 17 ans pour ne plus le quitter jusqu’à sa mort, témoigne qu’il s’est toujours rendu disponible pour tous et n’a cessé d’inculquer des valeurs à des jeunes pour qu’ils soient eux aussi des bons exemples pour la future génération à l’image des pères de l’indépendance. Pour lui, malgré les tortures et d’autres contraintes, Amadou Jikoronin n’a jamais abandonné son combat pour la patrie. « Ils ont emprisonné son corps, voler sa liberté mais ils n’ont pas pu emprisonner son esprit et son idéologie. Cette idéologie est immortelle et sera perpétuée sans doute par nous qui sommes ses élèves », a-t-il dit. Et de noter qu’Amadou Jikoronin avant sa mort a pu écrire beaucoup de documents sur l’histoire de l’indépendance du Mali et les luttes politiques menées par le RDA. « J’encourage l’Association Faso Kanu dans sa dynamique de remémorer sur cet homme d’une valeur incommensurable qui a servi son pays avec amour et dignité », a-t-il déclaré.
Pour Ibrahima Kébé, Commissaire principal de l’Association ‘’Faso Kanu’’, Amadou Jikoronin était un homme droit, véridique et généreux. Et de déclarer que sa vision politique était dressée cotre les occidentaux et de leur manière de voir le monde. « Il n’a jamais aimé les occidentaux. Pour lui, la vraie indépendance consiste à se débarrasser en tout de son maitre », a-t-il précisé. Selon lui, c’est grâce à son courage et son amour pour le pays, que lui et ses camarades de lutte ont pu acquérir l’indépendance. « Amadou Jikoronin et ses camarades n’avaient d’autre agenda que le Mali, la libération totale du Mali »,a-t-il indiqué. Et d’ajouter que le rêve de cet homme a été brisé par Moussa Traoré et ses hommes avec le soutien de la France. « Le coup d’Etat du 19 novembre 1968 était un coup contre le peuple malien, contre l’indépendance du Mali et contre les dignes fils du Mali » , a-t-il soutenu. Avant de témoigner sur le concours de l’illustre défunt en matière d’exemplarité et de formation politique des jeunes. « Nous devons adapter l’idéologie de cet homme avec le contexte actuel de notre pays. C’est la seule solution pour retrouver le Mali de Modibo Keita », a-t-il dit.
Cet espace a permis à plusieurs personnes de faire des témoignages vibrants sur l’homme et son parcours. Le lendemain, dimanche 3 septembre, une cérémonie de recueillement a été organisée sur sa tombe au cimetière d’Hamdallaye.
Adama Tounkara
e 1968 était un coup contre le peuple malien, contre l’indépendance du Mali et contre les dignes fils du Mali » , a-t-il soutenu. Avant de témoigner sur le concours de l’illustre défunt en matière d’exemplarité et de formation politique des jeunes. « Nous devons adapter l’idéologie de cet homme avec le contexte actuel de notre pays. C’est la seule solution pour retrouver le Mali de Modibo Keita », a-t-il dit.
Cet espace a permis à plusieurs personnes de faire des témoignages vibrants sur l’homme et son parcours. Le lendemain, dimanche 3 septembre, une cérémonie de recueillement a été organisée sur sa tombe au cimetière d’Hamdallaye.