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Lutte contre la corruption : Le CNT attendu dans le cas Mamadou Diarrassouba
Publié le lundi 4 septembre 2023  |  Midiinfos
Réunion
© aBamako.com par Androuicha
Réunion de travail de la coalition régionale Ensemble Pour le Mali de Koulikoro
Koulikoro, le 17 juin 2018. La salle de spectacle Siramory Diabaté de Koulikoro a servi de cadre à une réunion politique initiée par la Fédération RPM de la région et consacrée à la mise en place de la coordination de la plateforme régionale ``Ensemble pour le Mali``.
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L’affaire de la levée de l’immunité parlementaire de Mamadou Diarrassouba,ancien questeur de l’Assemblée Nationale actuellement membre du CNT au Mali soulève des questions d’une justice à deux vitesses dans notre pays. Accusé par le pôle économique pour corruption et détournement de fonds publics, le Conseil National de Transition (CNT) est attendu pour livrer un autre collègue, un autre compagnon à la justice pour des enquêtes judiciaires.

Pour rappel, en Octobre 2021, Issa Kao Djim, président de l’ACRT, ancien 4ème vice-président de ladite
institution avait été interpellé par les autorités et placé en détention provisoire. Il lui avait été reproché d’avoir tenu des propos subversifs sur les réseaux sociaux.

Avant même que son immunité parlementaire soit levée parle CNT. Cependant, en ce qu’il est de l’affaire de Diarrassouba, certains observateurs avisés estiment que la détention de Issa Kaou Djim était due à des motivations politiques. Eu égard à ses critiques acerbes contre le PM et aux antipodes des actions de la transition, il a été radié du CNT pour la bonne réussite de la transition. Mamadou Diarrassouba a, aussi, été accusé de corruption et détournement de fonds publics par le pôle économique. Pourtant, il
n’a pas été interpellé ni arrêté. Et pour le moment aucune mesure n’a été prise à son encontre. Cela
suscite, aujourd’hui, à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, des critiques selon lesquelles, il bénéficie d’une protection politique.

Car il est considéré comme un soutien à la transition. Le Conseil national de transition (CNT) du Mali est attendu pour lever l’immunité parlementaire de l’ancien député de Dioïla.

Dans le cadre de la lutte contre la corruption. Cette décision vise à permettre des enquêtes et des
poursuites judiciaires contre l’ancien questionnaire de l’assemblée Nationale soupçonné de malversations financières sous le régime de feu Ibrahim Boubacar KEITA
IBK.

En termes juridiques, cette levée de l’immunité parlementaire est une mesure importante pour garantir l’indépendance et l’efficacité du système judiciaire dans la lutte contre la corruption.
Elle permet aux autorités de poursuivre les responsables présumés de ces actes. Sans entraves.

Et de faire en sorte que personne ne soit au-dessus de la loi. Pour le gouvernement de la transition
malienne la lutte contre la corruption est une priorité. Donc, la levée de l’immunité parlementaire sur chaque membre soupçonné de la corruption doit être réalisée de manière transparente et équitable. En respectant les droits fondamentaux des personnes concernées.

Selon nos investigations, la levée de l’immunité parlementaire tant attendue par la population ne signifie pas, automatiquement, que le député sera condamné. Mais elle permettra aux enquêteurs et aux juges d’examiner les faits de manière approfondie et impartiale. Cela renforcera la confiance du public dans le système judiciaire et démontrera la volonté des autorités de lutter contre le phénomène de la corruption.

Aussi, il est important de souligner que cette mesure ne vise pas à criminaliser Mamadou Diarrassouba membre du CNT. Elle sera à même de cibler ceux qui sont soupçonnés de comportements répréhensibles.
Les cas de Issa Kaou Djim ancien 4ème vice-président du CNT et de Mamadou Diarrassouba soulèvent des préoccupations. Quant à l’impartialité de la justice au Mali et du CNT. Les partisans de Kaou Djim estiment qu’il est injustement ciblé en raison de ses liens politiques. Tandis que les critiques sur Diarrassouba soulèvent des inquiétudes. Quant à la possibilité d’une impunité pour certains membres du CNT.

Deux poids deux mesures, dirait-on... Est-il vrai que personne n’est au-dessus de la loi au Mali
? En tout cas, il est essentiel que le système judiciaire malien traite toutes les accusations de manière équitable et impartiale, sans discrimination. Les autorités doivent s’assurer que tout Malien accusé de corruption ou de détournement de fonds publics soit traité de la même manière. Indépendamment de ses liens politiques ou de son affiliation ou de son influence. Il est, également, important de souligner que la lutte contre la corruption et la promotion de la transparence sont essentielles pour la stabilité et le développement du Mali Kura tant espéré. Tous les acteurs politiques et administratifs doivent être responsables de leurs actes et être tenus de rendre des comptes devant la justice, sans exception aucune.

Cela contribuera à renforcer la confiance des citoyens aux instituteurs et à promouvoir un environnement propice à la bonne gouvernance.

En conclusion, il faut noter que la volonté politique du CNT de lever l’immunité parlementaire des membres soupçonnés sans distinction montrera la détermination de ladite institution. En faveur du combat de ce fléau.

Aussi, à restaurer la confiance du public dans les institutions. La protection d’un de ses membres
ne serait-il pas tentative de décrédibiliser la justice malienne ?

Nous suivons l’évolution de la si-
tuation avec intérêt.
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