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Lutte contre la corruption : Où en sommes nous avec le cas de l’honorable Mamadou Diarrassouba?
Publié le mercredi 6 septembre 2023  |  La lumière
Rencontre
© aBamako.com par Androuicha
Rencontre d`échanges entre la fédération RPM de la région de Koulikoro et les partis signataires de la plateforme Ensemble pour le Mali
Baguinéda, le 09 juin 2018. L`Office du Périmètre Irrigué de Baguinéda (OPIB) a servi de cadre à une rencontre entre la fédération RPM de la région de Koulikoro et ses partis amis signataires de la plateforme Ensemble pour le Mali. Les préparatifs de la présidentielle de juillet a été au centre des débats.
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L’affaire de la levée de l’immunité parlementaire de Mamadou DIARRASSOUBA ancien questeur de l’assemblée nationale actuellement membre du CNT au Mali soulève des questions d’une justice à deux vitesses.
 Accusé par le  pôle économique pour corruption et détournement de fonds publics, le Conseil national de transition (CNT) est attendu pour livrer un autre collègue, un autre compagnon à la justice pour des  enquêtes judiciaires. Pour rappel, en Octobre 2021,  Issa Kaou Djim, président de l’ACRT, ancien Vice-président de ladite institution avait été interpellé par les autorités et placé en détention provisoire. Il lui avait été reproché d’avoir tenu des propos subversifs sur les réseaux sociaux. Avant même que son immunité parlementaire soit levée par le CNT. Cependant, en ce qu’il est de l’affaire de Diarrassouba, certains observateurs avisés estiment que la détention de Issa Kaou Djim était due à des motivations politiques. 
Eu égard à ses critiques acerbes contre le PM et aux actions de la transition, il a été radié du CNT pour la bonne réussite de la transition. Mamadou Diarrassouba a, aussi, été accusé de corruption et détournement de fonds publics par le pôle économique. Pourtant, il n’a pas été interpellé ni arrêté. Et pour le moment aucune mesure n’a été prise à son encontre. 
Cela suscite, aujourd’hui, à l’intérieur du pays comme à l’extérieur, des critiques selon lesquelles, il bénéficie d’une protection politique. Car il est considéré comme un soutien fort de la transition. 
Le Conseil national de transition (CNT) du Mali est attendu pour lever l’immunité parlementaire de l’ancien député de Dioïla. Dans le cadre de la lutte contre la corruption. Cette décision vise à permettre des enquêtes et des poursuites judiciaires contre l’ancien questionnaire de l’assemblée Nationale soupçonné de malversations financières sous le régime de feu Ibrahim Boubacar d’ex KEITA IBK. 

En termes juridiques, cette levée de l’immunité parlementaire  est une mesure importante pour garantir l’indépendance et l’efficacité du système judiciaire dans la lutte contre la corruption.. Elle permet aux autorités de poursuivre les responsables présumés de ces actes. Sans entraves. Et de faire en sorte que personne ne soit au-dessus de la loi.
 Pour le gouvernement de la transition malienne, la lutte contre la  Corruption est une priorité.  Donc, la levée de l’immunité parlementaire sur chaque membre soupçonné de la corruption doit être réalisée de manière transparente et équitable. En respectant les droits fondamentaux des personnes concernées.
 Selon nos investigations, la levée de l’immunité parlementaire tant attendue par la population ne signifie pas automatiquement le député sera condamné. Mais elle permettra aux enquêteurs et aux juges d’examiner les faits de manière approfondie et impartiale. Cela renforcera la confiance du public dans le système judiciaire et démontrera la volonté des autorités de lutter contre le phénomène de la corruption. Aussi, il est important de souligner que cette mesure ne vise pas à criminaliser Mamadou Diarrassouba membre du CNT. Elle sera à même de cibler ceux qui sont soupçonnés de comportements répréhensibles. Les cas de Issa Kaou Djim ancien 4ème vice- président du CNT et de Mamadou Diarrassouba soulèvent des préoccupations. Quant à l’impartia- lité de la justice au Mall et du CNT. Les partisans de Kaou Djim estiment qu’il est injustement ciblé en raison de ses liens politiques. Tandis que les critiques sur Diarrassouba soulèvent des inquiétudes  quant à la possibilité d’une impunité pour certains membres du CNT. Deux poids deux mesures, dirait-on... Est- il vrai que personne n’est au-dessus de la loi au Mali? En tout cas, il est essentiel que le système judiciaire malien traite toutes les accusations de manière équitable et impartiale, sans discrimination Tous les acteurs politiques et administratifs doivent être responsables de leurs actes et être tenus de rendre des comptes devant la justice, sans exception aucune. Cela contribuera à renforcer la confiance des citoyens aux instituteurs et à promouvoir un environnement propice à la bonne gouvernance. En conclusion, il faut noter que la volonté politique du CNT de lever l’immunité parlementaire des membres soupçonnés sans distinction montrera la détermination de ladite institution . En faveur de ce fléau. Aussi, à restaurer la confiance du public dans les institutions 

Affaire à suivre.
Issa TRAORÉ

La lumière
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