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L’Indépendant N° 3357 du 9/10/2013

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Retour des vieux démons au nord du Mali : Des jihadistes tunisiens, soudanais, pakistanais …signalés dans la ville de Kidal
Publié le mercredi 9 octobre 2013  |  L’Indépendant


© AFP
Djihadistes d`Ansar Dine dans le Nord du Mali


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Depuis les récents incidents survenus au nord du Mali entre l’armée malienne et les groupes armés touareg, la ville de Kidal est sous haute tension. Des jihadistes de plusieurs nationalités notamment des Palestiniens, des Tunisiens, des Soudanais ont fait leur entrée dans la ville.

Certains ont été aperçus au niveau du camp 2 et dans les alentours de la BMS qui, faut-il rappeler, faisait l’objet récemment d’une convoitise des groupes armés. D’autres islamistes seraient descendus dans le quartier Aliou de Kidal. Parmi eux beaucoup de proches du chef d’Ansar Eddine Iyad Ag Ghaly. Ces islamistes ont, semble-t-il, été entrainés à l’intérieur de la ville par le MNLA et le HCUA.

Des renforts devaient quitter Anéfis pour Kidal pour prêter main forte au contingent malien présent dans la ville. Et d’autres unités étaient annoncées à Anefis. Nous ignorons pourquoi ces renforts ne sont plus remontés vers Kidal. Simple question de stratégie? Nous n’en savons pas plus. La presse avait fait état, il y a de cela quelques semaines, de la présence des lieutenants d’Iyad Ag Ghaly, Cheick Haroun et Ag Walen à Kidal.

Le chef d’Ansar Eddine lui-même ne serait pas loin de la localité. D’autres sources indiquent que ce terroriste recherché par les services de renseignement occidentaux n’a jamais quitté la région.

L’arrivée des nouveaux jihadistes à Kidal sous la coupe du MNLA et du HCUA prouve à suffisance qu’ils restent omniprésents dans la région.

A Gao et Tombouctou, des jihadistes qui avaient fui à la faveur de la guerre de libération ont profité de la venue des premières vagues de réfugiés pour s’installer dans ces localités. Une situation qui explique la reprise des attaques dont la dernière en date est celle des obus tirés sur la ville de Gao et le dynamitage d’un pont dans la même région. Auparavant, c’est la ville de Tombouctou qui avait été la cible d’un attentat suicide contre le camp de l’armée malienne faisant quatre morts et six militaires blessés. Sans oublier la ville de Kidal qui cristallise toutes les attentions depuis quelques jours.

Abdoulaye DIARRA

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