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Mali: la junte dit avoir fait échouer un contre-putsch
Publié le mardi 1 mai 2012   |  AP




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La junte malienne a affirmé mardi qu'elle contrôlait toujours la télévision publique, l'aéroport et sa base militaire malgré une tentative de contre-putsch menée la veille au soir par des partisans du président Amadou Toumani Touré, renversé le 21 mars dernier.

Des soldats soutenant le capitaine Amadou Sanogo ont déclaré à la télévision qu'ils gardaient le contrôle de sites importants, mais des tirs intenses retentissaient encore à Bamako (sud), suggérant que les putschistes n'avaient pas encore repris la main sur toute la capitale.

Lundi, les fidèles du président déchu se sont emparés du siège de la télévision nationale et ont attaqué l'aéroport ainsi que la principale base militaire des putschistes. Démocratiquement élu, le président ATT avait annoncé avant le coup d'Etat que, conformément à la Constitution, il ne briguerait pas de troisième mandat à la présidentielle initialement prévue pour le 29 avril.

Sous la pression de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest, la junte a récemment installé un gouvernement civil de transition devant organiser des élections mais elle supervise le processus. L'instabilité dans le Sud a permis à la rébellion touarègue de s'emparer du Nord, dont certaines villes sont désormais tenues par des factions islamistes.

Le capitaine Sanogo a déclaré lundi soir sur une radio privée que ses troupes avaient fait échec au contre-coup d'Etat. "Nous avons capturés certains des étrangers et en avons tué d'autres", a-t-il affirmé. La télévision publique a montré un petit groupe de prisonniers, des fusils, des munitions et des grenades censés appartenir aux captifs.

Un haut diplomate occidental basé à Bamako a déclaré à l'Associated Press sous le couvert de l'anonymat qu'il pensait que les combats avaient commencé quand les forces pro-Sanogo avaient arrêté l'ancien chef de la garde présidentielle d'ATT.

La garde présidentielle est issue du régiment de parachutistes des Bérets rouges, qui sont apparemment restés loyaux au chef de l'Etat renversé bien qu'ils se soient soumis à l'autorité de la junte.

La France s'est dite mardi "fortement préoccupée par les affrontements armés qui ont eu lieu hier et aujourd'hui à Bamako et ont fait de nombreuses victimes". "Elle appelle à l'arrêt des violences et à la reprise du processus de retour à l'ordre constitutionnel", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, qui rappelle que "seul le rétablissement de la paix civile pourra permettre au Gouvernement de Transition récemment nommé de faire face aux exigences de la situation".

"La France renouvelle sa confiance dans la médiation de la CEDEAO et son plein soutien au Président intérimaire, M. Dioncounda Traoré, et au Premier Ministre, Cheikh Modibo Diarra", ajoute le communiqué.

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