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Transition: L’Algérie assurera désormais la sécurité de Dioncounda
Publié le lundi 2 juillet 2012   |  L'Indicateur Renouveau


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© AP par DR
Après des mois d`exil, Dioncounda Traore regagne le Mali.
7 avril 2012. Bamako,Mali.Le président de l`assemblée nationale retourne dans son pays un jour après la signature par la junte de l`accord relatif au retour à l`ordre constitutionnel.


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Annoncé pour très bientôt dans notre parution du mardi 26 juin 2012, le retour du président de la transition au pays se précise davantage. La seule question qui se posait, à savoir sa sécurité, est en train d’être résolue. Dioncounda sera désormais gardé par une force étrangère.

Le retour de Dioncounda Traoré de Paris n’est qu’une question de jour. C’est ce qu’indiquent certaines sources bien informées. Le président de la transition pourrait arriver à Bamako dans les prochains jours si l’on s’en tient aux signaux donnés à cet effet à travers les travaux de réaménagement du palais présidentiel et le redéploiement de 250 éléments de la garde nationale.

Le seul élément qui restait pour réunir toutes les conditions à ce retour, semble être réglé. Selon certaines sources, la question relative à la sécurité du président de la transition qui préoccupait et son entourage et la communauté internationale, semble être résolue. Une force étrangère différente de celle de la Cédéao pourrait être chargée de la sécurité présidentielle. Cette unité étrangère pourrait être soutenue ou non par 250 éléments de la garde nationale, nouvellement déployés à Koulouba depuis une semaine.

Selon nos sources, une équipe d’éclaireurs ou d’experts algériens aurait même séjourné à Bamako la semaine dernière. Elle aurait été guidée par l’officier supérieur Abdoulaye Coulibaly. L’objectif de cette équipe était, semble-t-il, de prendre connaissance du terrain, notamment les réalités du palais présidentiel en prélude à l’envoi du contingent devant assurer la sécurité du président de la transition.

Le choix de l’Algérie s’explique d’abord par le fait qu’elle est la puissance militaire sous-régionale et son influence est réelle sur ses voisins. Aussi, le pays n’est pas membre de la Cédéao dont l’intervention de la force en attente ne fait pas l’unanimité au Mali.

Les experts en mission auraient effectué leur mission dans un bref délai donnant l’impression d’une course contre la montre.

Ce geste sera une contribution de taille de ce voisin à un moment où notre pays a fortement besoin de la solidarité de l’ensemble des pays du champ. Il contribuera aussi à mettre fin aux supputations sur la position de ce pays frère. En somme, une occasion pour le pays de Abdel Aziz Bouteflika de montrer davantage patte blanche.

Markatié Daou

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