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Pacification du territoire national : « Les bases de Tessalit, d’Aguelhoc, de Kidal, nous allons les prendre », dixit Docteur Choguel Kokalla Premier ministre.
Publié le jeudi 14 septembre 2023  |  Le Triomphe
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© Autre presse par DR
Dr Choguel Kokalla Maïga, Premier ministre
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A la faveur d’une rencontre avec des illustres personnalités du pays le mercredi 13 septembre 2023, le premier responsable de l’administration malienne Choguel Maiga n’est pas allé de main morte pour faire savoir que le Mali prendra le contrôle de toutes les bases militaires du nord du pays. Un message clair adressé aux Gougnafiers de la CMA et leurs complices des groupes terroristes.

« Cela fait 30 ans que ce cancer a gagné notre pays et a gagné les autres pays africains parce qu’il y’avait des complicités ou on pense que c’est l’argent et la palabre qui règlent or il y’a des gens qui vivent de la crise et ils ne veulent pas que ça finisse » a souligné d’entrée de jeu le patron de l’exécutif. Cette déclaration tombe à pic car l’attaque du bateau Tombouctou a semé le doute dans l’esprit du malien lambda. Le leader du MPR a sorti de sa botte secrète cette phrase qui redonne courage et confiance au peuple malien. Aussi a-t-il martelé, il faut mettre fin au chantage. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés à équiper l’armée nationale a-t-il poursuivi sous un tonnerre d’applaudissements. Rappelons que depuis que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA) a décidé de céder progressivement les emprises qu’elle occupait aux forces gouvernementales, les combattants de la Coordination des mouvements de l’Azawad sont sur le qui vive. Ce que ces combattants ne savaient pas ce que l’armée malienne n’est plus celle de 2012 qui a conduit à un désastre national avec la complicité de certains medias étrangers. Ce qui n’est pas le cas actuellement. La preuve depuis la rectification de la transition sous le leadership du président de la transition chef de l’Etat, Colonel Assimi Goita et de son Premier Docteur Choguel Maiga, la défense du territoire national a été inscrite en premier à l’ordre du jour. Aussi, le Mali dans le cadre de la coopération bilatérale s’est tourné vers la grande Russie pour réorganiser et équiper son armée qui pendant longtemps a fait la fierté de toute l’Afrique. Contrairement aux rumeurs de palais ventilées un peu partout par les détracteurs de la transition, rumeurs selon lesquelles l’armée malienne est soutenue par la société de sécurité privée russe Wagner, l’armée malienne mène sur le terrain ses opérations militaires sans le soutien d’une quelconque milice privée. Dans ce contexte de guerre asymétrique le renseignement militaire s’est nettement amélioré ce qui a permis de redresser la situation militaire. Un facteur de ce redressement spectaculaire, l’armée est redevenue la grande muette autrement dit on entend plus dans la rue des informations sur les FAMa. Ce faisant les militaires maliens savent désormais où et quand les terroristes vont frapper. Mais dans une guerre, il n’ya pas de risque zéro et l’ennemi ne manque pas de produire quelques coups d’éclats. Le hic qui fait tilt ce que ces gougnafiers ne pouvant plus affronter les troupes gouvernementales sur la peau poilue de la chèvre ont changé de fusil d’épaule en s’en prenant aux paisibles populations civiles. Une manière pour eux de semer la graine de la haine et de la division mal les en a pris car le gouvernement communique à temps réel sur toutes les attaques lâches. L’attaque contre le bateau Tombouctou dont le seul tort a été de transporter des civils innocents composés de femmes enceintes, d’enfants, d’étudiants de retour des vacances n’ a fait qu’entamer la réputation déjà peu flatteuse de la CMA même si , il faut le rappeler c’est le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, le JNIM qui a revendiqué cette agression digne du moyen âge. L’expérience a démontré que pendant les grands jours de danger, le peuple malien se dresse comme un seul homme face au danger. Notre armée nationale est entrain de charger partout les ennemis de la paix. Les combattants de la CMA et leurs alliés des groupes terroristes ont échoué à prendre la forteresse de Ber qui est solidement tenue par les combattants de l’armée nationale. Le gourdin qui pèse déjà sur la tête des terroristes risque de l’être encore plus quand l’armée malienne va déployer l’ensemble de son arsenal militaire. Si, elle continue à faire preuve de modération sur le terrain c’est une façon de permettre aux frères égarés de rejoindre la mère patrie. Dans une tentative de diversion lors de l’attaque du bateau Tombouctou, ils s’en sont pris au camp militaire de Bamba, le carnage a été tel que les populations ont mis des heures à ramasser les corps des terroristes. Comme si cela ne suffisait pas, ils ont attaqué par surprise le camp de Bourem, les troupes gouvernementales les ont taillés en pièce. Selon des témoins qui ont assisté aux combats depuis leurs fenêtres plusieurs terroristes qui tentaient de fuir ont vu leurs véhicules calcinés. Faut-il le rappeler depuis 1963, le Mali fait face à des révoltes arabes et touaregs dans sa partie septentrionale avec des intermèdes. Si dans les années 1990, deux accords ont pu être arrachés, le premier appelé accord de Tamanrasset signé vers la fin du règne du général président Moussa Traore le 6 janvier 1991 avait pour but de calmer le nord pour pouvoir face à la contestation de plusieurs regroupements qui réclamaient le multipartisme intégral. Le second accord a été signé le 12 Avril 1992 vers la fin da la transition dirigé par l’ancien président Amadou Toumani Toure. Par cet accord les différents mouvements armés regroupés au sein des mouvements et fronts unifiés de l’Azawad se sont auto-dissous. Après une petite rupture sous le magistère du président Alpha Oumar Konare, la flamme de la paix est célébrée le 27 mars 1996 consacrant la fin officielle de la rébellion des années 1990. Il fallait préserver la paix par tous les moyens, c’est pour cette raison que le président Amadout Toumani Toure disait toujours la meilleure guerre c’est celle qu’on peut éviter. En 2005, il parviendra à étouffer une tentative de rébellion par le dialogue. On dit souvent que l’histoire est répétition d’après Henri Irène Marou sauf qu’en janvier 2012, elle s’est très mal répétée. Après la mort du guide de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Socialiste et Populaire Mohammar Kadhafi, la Libye devient une poudrière. Les anciens touaregs maliens qui composaient la légion islamiques décident de retourner à domicile avec armes et bagages, ils seront accompagnés par des djihadistes qui ont pu quitter les prisons profitant du chaos généralisé. Avec la complicité de certains déserteurs de l’armée malienne, ils fondent le Mouvement national de libération de l’Azawad et le mouvement Ançardine qui donnera naissance au Haut conseil pour l’unité de l’Azawad. On connait la suite l’occupation des villes du nord du Mali suite au coup d’état le plus débile de l’histoire du Mali contre le président Amadou Toumani Toure. L’auteur, officier subalterne répondant au nom du capitaine Amadou Aya Sanogo devenu un général de circonstance. Les villes du nord sont libérées après une offensive éclaire des armées françaises de l’opération ‘’Serval’’ qui son venues renforcer les forces maliennes. Après la visite maladroite du Premier ministre Moussa Mara le 21 Mai 2014, le président IBK élu le 4 septembre 2013 doit laisser tomber les accords d’Ouagadougou pour des pourparlers à Alger qui donneront naissance à l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Un accord qui sera paraphé à Bamako le 15 mai et le 20 juin 2015. Un accord qui survivra après la chute du président IBK le 18 août 2020. Cet accord est actuellement en difficulté à cause des intransigeances de la CMA qui veut se substituer aux forces gouvernementales dans le septentrion malien suite au désengagement de la MINUSMA.

Badou S. Koba

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