les sales pratiques ont la vie dure, Le scandale du marché des équipements militaires de l'Armée vient de se rappeler aux bons souvenirs des Maliens avec l'arrêt de la Cour suprême ordonnant le paiement à la Société Guo Star d'Amadou Baiba Kouma ou de Sidi Kagnassi c'est selon, qu'on se réfère à l'un ou l'autre des deux contrats signés pour la même opération- de 25 milliards d'arriérés plus 600 millions de dommages et intérêts
Que les avocats de la Défense aient défendu leur client, cela rentre dans le cadre normal des choses. Mais ce qui l'est moins, c'est le fait que le contentieux de l'Etat n'ait voulu faire un pourvoi contre cet arrêt de la plus haute autorité judiciaire du pays. Ce qui jette un relent de connivence avec cela même qui ont donné ce sulfureux marché dans lequel votre journal préféré avait relevé plus de 30 milliards de surfacturation confirmée par landit du Bureau du Vérificateur puis le Fonds monétaire international qui l'a estimée à plus 40 milliards. L'institut de Bretton Woods avait non seulement suspendu son aide à notre pays mais avait demandé aux autorités maliennes de ne pas payer, non seulement, les 40 milliards de surfacturation mais d'arrêter et traduire devant les tribunaux tous ceux qui ont trempé dans ce marché malodorant d'équipements militaires mais aussi de celui de l'achat de l'avion pré
Ceux qui dirigent aujourd'hui l'Etat malien vont brandir au FMI cet arrêt de la Cour Suprême qui donne un fondement juridique à la corruptions à grande échelle pour justifier le paiement à Goo Star les 25.6 milliards de FCFA D'une manière plus prosaique, ils vont se payer. Ce sont eux après tout qui ont signé le scandaleux contrat avec Guo Star. Suivez mon regard