Prévu pour début 2024, les phases finales de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations se dérouleront, du 13 janvier au 11 février 2024, en Côte d’Ivoire, avec des villes à l’honneur comme Abidjan, Bouaké, Korhogo, San-Pedro et Yamoussoukro. Un défi visiblement à la portée de ce pays ouest-africain, surtout que le Secrétaire général de la confédération africaine de football, Veron Mosengo-Omba, récemment en visite dans le pays, a relevé beaucoup d’avancées et même attribué à certaines infrastructures une dimension mondiale. Sauf que ce satisfecit sera aussitôt contrarié par le désenchantement du 12 septembre 2023 à l’occasion d’un match amical entre la Côte d’Ivoire et le Mali. En effet, le grand classique du football africain n’a pu tenir ses promesses au Stade olympique Alassane Ouattara d’Epimbé à cause d’une interruption causée par une forte pluie dans la capitale Ivoirienne. Un couac qui met sur la sellette la fédération ivoirienne de football (FIF), quant à sa capacité de gagner le pari organisationnel d’une CAN imminente, au regard du fait que la pelouse du stade le plus huppé du pays ait ainsi flanché. Une situation qui exaspère l’Etat, qui a déboursé plus de 20 milliards de francs CFA pour rénover ce stade censé accueillir le match d’ouverture de la compétition, et s’il est vivement demandé de situer les responsabilités dans le pays, l’expert jardinier, Claude Batilde, insiste sur le fait qu’il s’agit d’un mauvais système de drainage sur lequel il aurait pris soin d’attirer les attentions depuis bien longtemps.
Par ailleurs, il convient de rappeler que ce problème de pelouse est devenu récurrent ces dernières années à chaque fois qu’on a attribué l’organisation de la CAN à un pays subsaharien. La vérité est que ces pays respectent le cahier des charges des instances internationales en ce qui concerne la capacité d’accueil des stades d’au moins 10.000 places, les dispositifs d’éclairages et de sécurité adaptés, des vestiaires de qualités mais généralement avec des pelouses défectueuses.
En définitive, si la FIF est présentement sur la sellette eu égard à ce bémol inopiné, on reste convaincu qu’une solution rapide viendra ramener la quiétude dans les esprits qui sont déjà dans une logique festive tel qu’il est de coutume à chaque veille de CAN.