Le fondateur du groupe hôtelier Azalaï, également à la tête du patronat malien et membre de la délégation envoyée à New York par Bamako à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations Unies, s’est entretenu avec Jeune Afrique sur la situation économique de son pays, quinze mois après la levée des sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa.
Membre de la délégation dépêchée par Bamako à l’Assemblée générale de l’ONU, qui se déroule du 19 au 26 septembre, Mossadeck Bally est venu « vendre le Mali » à la kyrielle d’intervenants de haut niveau présents à New York. Un véritable défi, alors qu’une décennie de guerre et trois coups d’État en moins de dix ans ont tenu les investisseurs à distance.
La crise sanitaire, l’inflation globale ainsi que les lourdes sanctions imposées par la Communauté économiques des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), finalement levées en juillet 2022, ont encore aggravé la situation.