Le Centre International de Conférence de Bamako (CICB) a abrité du 14 au 16 septembre 2023, la tenue des états généraux de l’entretien routier du Mali sous le thème “Entretien routier : enjeux, défis et perspectives”. L’ouverture de ces assises de trois jours était présidée par le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga, en présence de Mme le ministre des Transports et des Infrastructures, Dembélé Madina Sissoko, du représentant des partenaires techniques et financiers et des acteurs du domaine des transports.
Dans son allocution, Mme le ministre des Transports, Dembélé Madina Sissoko a d’abord remercié le Premier ministre « qui a toujours prêté une oreille attentive aux préoccupations de son département » avant d’évoquer la sauvegarde du patrimoine routier, les difficultés rencontrées et de souligner que les thématiques des assises permettront d’échanger, dans un cadre participatif et inclusif, sur les voies et moyens de préserver les routes. « Ces thématiques portent sur la gestion du réseau routier, le financement de l’entretien routier, la passation des marchés publics et l’exécution des travaux d’entretien routier » a-t-elle déclaré. Elle a assuré le Premier ministre de l’engagement résolu de son département à assumer ses responsabilités et de sa disponibilité à mettre en œuvre les recommandations des états généraux.
Prenant la parole, le représentant des partenaires techniques et financiers, a quant à lui dit que : « La route du développement passe par le développement de la route ».
Dans son discours marquant l’ouverture des travaux, le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga a souligné qu’il était ravi que le ministre des Transports et des Infrastructures, Mme Dembélé Madina Sissoko, ait fait appel aux anciens chefs du département des routes puisque cela permettra de ne pas commettre les erreurs du passé. Il a ensuite remercié les partenaires techniques et financiers pour leur appui multiforme et les a assurés de la constante disponibilité du Gouvernement à honorer ses engagements dans le cadre des principes du respect de la souveraineté nationale, des choix stratégiques et de la prise en compte des intérêts vitaux du Mali.
Le Premier ministre a ensuite fait l’historique du réseau routier qui, en 1960, était de 4 000 km environ dont 370 km de routes bitumées et 3 630 km de pistes en mauvais état et difficilement praticables. Un réseau embryonnaire qui « en disait long sur l’ampleur des défis à relever ». Il a rappelé que, pour couvrir l’ensemble du territoire d’un réseau d’infrastructures modernes de transport, le Mali a adopté plusieurs plans et politiques de développement économique et social dont la Déclaration de politique générale adoptée en novembre 1993, afin d’assurer la préservation du patrimoine routier par une lutte efficace contre la surcharge des véhicules lourds de transport de marchandises, l’amélioration et la réorganisation complète de l’entretien routier et la mise en place de mécanismes appropriés pour en garantir le financement pérenne.
Au cours de ces assises, des fortes recommandations ont été faites dont l’Etat s’est engagé à les mettre en œuvre.