Implosion dans le camp de Bittar : Umam se vide de ses militants #aBamako

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Implosion dans le camp de Bittar : Umam se vide de ses militants

Publié le jeudi 10 octobre 2013 | Les Echos

© aBamako.com par A S
Atelier de formation des membres du Conseil Economique et Social et Culturel (CESC)
Bamako, du 19 au 21 juin 2013. La cérémonie d`ouverture de l`atelier de formation des membres du Conseil Economique et Social et Culturel (CESC), a été présidée à Koulouba par Jeamille Bittar, le président de l`institution

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Avec la démission le mardi 8 octobre d'une frange importante de ses militants et membres de son BPN, l'Union des mouvements et associations pour le Mali (Umam) traverse une mauvaise passe. L'Union des mouvements et associations pour le Mali (Umam) connaît depuis le mardi 8 octobre 2013, sa plus grande saignée depuis sa création il y a un an. Dés membres de son bureau politique national, ceux de sections entières de l'ensemble des communes de Bamako, des régions de Kayes, Koulikoro, Ségou, Sikasso, Gao, fombouctou, les responsables oes mouvements de femmes et de jeunes ont pris leur distance du parti.

Môme si leur destination n'est, jusque-là pas connue, il reste entendu qu'ils ont de la sympathie pour l'Asma/CFP de Soumcylou Bcj. Maiga. La raison de leur mission est lice à des incompatibles d'humeur et surtout des attitudes désobligeantes du président fondateur de l'Umam, ancien candidat à la présidentielle de juillet 2013, Jeamille Bittar.

La démission de la présidente nationale du bureau des femmes, Mme Demoélé Ftamatoulaye, membre du BPN et conseillère municipale en Commune IV, a entraîné le départ massif des militants estimés à des milliers de personnes. "Je suis mécontente des propos injurieux tenus par Bittar à l'égard des femmes pendant la campagne électorale. C'est pourquoi j'ai décidé de jeter l'éponge en me faisant suivre par beaucoup de militants", s'est défendu Mme Dembélé.

En sa qualité de responsable des femmes, Mme Dembélé reproche au président de l'Umam, Jeamille Bittar, son manque d'égard pour ses militantes envers qui il aurait tenu des propos discourtois à la limite de l'injure pendant la campagne présidentielle pour des promesses électoralistes non tenues. Mme Dembélé évoque aussi comme raison de son départ, "la gestion personnalisée du parti par son président".

La présidente des femmes de l'Umam n'a pas dit son point de chute avec ses camarades politiques. Mais selon des indiscrétions, les désormais anciens militants ae l'Umam ont une visée sur l'Asma du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Soumcylou Boubèye Maïga. "Je me suis retirée pour continuer ma carrière politique", se contente de dire Mme Dembélé.
Dr. Oumar Cissé, conseiller spécial du président de l'Umam, témoigne que des militants ont été insultés et humiliés par le président du parti. Selon lui, "les promesses des motos de campagne n'ont pas été tenues. Le parti doit de l'argent aux délégués du scrutin présidentiel. Quand on réclame cet argent, Bittar réagit avec des injures". Dr. Cissé ajoute que pour les dépenses de campagne, le président de l'Umam a envoyé en tout et pour tout un budget de 25 000 F CFA dans chaque section.

Il faut ajouter à la liste des démissionnaires, d'autres membres du BPN et non des moindres, comme le secrétaire exécutif national du parti, Modibo Coulibaly, le vice-président Ousmane Aly Toure, le vice-président national chargé de la jeunesse, Mohamed Kéita dit Momo, etc.

Abdharamane Dicko

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