Préférant l’exil à la défense de leur honneur terni dans l’affaire judiciaire relative à l’acquisition de matériels militaires, Tiéman Hubert Coulibaly et Boubou Cissé restent manifestement très actifs quand il s’agit de déstabiliser la dynamique engagée pour garantir la souveraineté du Mali. Depuis leur exil, ils ne ratent aucune occasion pour nuire au projet du Mali kura. Liaison incestueuse avec la France ou les valets de la France, déclarations nuisibles. Tous les coups semblent être permis pour ce faire.
On se rappelle de ce fameux entretien téléphonique entre le président ivoirien Alassane Dramane Ouattara et l’ancien Premier ministre d’IBK, Dr Boubou Cissé au lendemain de l’embargo de la Cedeao sur le Mali. L’audio a fait le buzz sur les réseaux sociaux. Dans les conversations, on entend les voix
de l’ancien Premier ministre du Mali, Boubou Cissé, qui fait le bilan de la situation socio-économique du Mali au Président ivoirien, Alassane Ouattara. Les deux protagonistes semblent se réjouir des retombées
des sanctions économiques de la CEDEAO sur le Mali. « Malgré tout ce qu’ils veulent
faire croire, la situation reste difficile pour eux ...ça va être extrêmement difficile de tenir encore trois à quatre semaines financièrement. Donc la tension est là, elle est réelle et monte », explique Boubou Cissé au Président ivoirien. Ce dernier, dans sa réponse, traite tous les autorités maliennes de « naïfs », « d’idiots » et « d’ignorants ». « La Russie est la 11e puissance économique aujourd’hui, ce n’est pas la Russie qui va régler leurs problèmes...Je ne comprends pas, on dirait qu’ils sont tombés sur la tête...Ils vont voir que la Russie ne peut pas les aider en dehors de leur faire des promesses et leur envoyer de vieux matériels », précise
Ouattara dans l’audio.
Dans la foulée, la justice malienne s’est saisie de l’affaire. En effet, le parquet du tribunal de la
commune IV de Bamako avait annoncé, sur les réseaux sociaux, « l’ouverture d’une enquête
préliminaire pour atteinte ou tentative d’atteinte et complicités à la sûreté intérieure et extérieure du Mali ». « Ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de céans pour atteinte ou tentative d’atteinte et complicités à la sûreté intérieure et extérieure du Mali : support, une conversation téléphonique dont l’authenticité en cours de vérification entre deux hautes personnalités dont l’une est malienne», a publié, le vendredi 11 février 2022, le parquet de la commune IV, sur sa page facebook. Comme Boubou Cissé,
dans sa fuite, depuis 2021, pour échapper à la justice malienne,
Le président du parti UDD, Tiéman Hubert Coulibaly non moins ancien ministre de la Défense sous le président IBK reste pas du tout lui aussi tranquille. Il semble garder la rancune tenace envers les autori-
tés de la transition malienne au point d’aller pactiser avec leur ennemi au détriment du peuple malien. En témoigne sa surprenante et récente liaison avec l’ancien président déchu du Niger et un ennemi farouche du Mali, Mohamed Bazoum dont il était le Conseiller spécial.
Le Gouvernement de Transition du Niger a annulé, la semaine dernière, plus de quatre cents (400) passeports diplomatiques. Et cerise sur le gâteau, le nom de l’ancien ministre de la Défense et des affaires étrangères du Mali, Tieman Hubert Coulibaly en fuite depuis 2021 pour se soustraire à l’action
judiciaire, y figure. La décision d’annulation révèle qu’il a servi auprès de l’ancien président déchu du Niger, Mohamed Bazoum la fonction de conseiller spécial. Or personne n’ignore les hostilités
permanentes de ce dernier à l’endroit des autorités maliennes de la transition, envers les FAMa et peuple malien tout au long de son séjour au palais présidentiel de Niamey. Alors question : les virulentes
et méchantes critiques diplomatique et sécuritaires de Bazoum à l’adresse du Mali seraient-elles sur la base des conseils de Tiéman Hubert Coulibaly. On se rappelle en tout cas, que lui aussi depuis sa
cachette ne rate aucune occasion pour faire un règlement de compte aux autorités maliennes
de la transition.
En tout cas, les Maliens dans leur écrasante majorité ont surpris de voir le nom de Tiéman Hubert
Coulibaly figurer sur la liste des conseillers spéciaux du président Bazoum, lui qui n’a jamais
fait de cadeau aux autorités maliennes de la transition et au peuple malien. Une chose est sûre dit on, l’ami de ton ennemi est ton ennemi. Pour rappel, l’ancien ministre de la Défense et des anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly avait pris la clé des champs en 2021 fuyant les enquêtes ouvertes sur des scandales impliquant certains barons du régime IBK. IL s'agit de l’achat d’équipements militaires, la gestion des fonds alloués à l’exécution de la loi d’orientation et de programmation militaire
et de l’achat d’avion présidentiel.
En tant que ministre de la Défense, il a été au cœur de certaines opérations d’achats d’équipements militaires. Dans ce cadre, il devait éclairer la lanterne des enquêteurs. Le ministre Tiéman, fut débarqué
du gouvernement le samedi 3 septembre 2016, après la prise de la ville de Boni (région de Mopti) par des djihadistes, à la veille. Auparavant, une base des FAMa avait été attaquée à Nampala, au centre dans la région de Ségou, le 19 juillet 2016. Sollicité, le renfort n’est jamais arrivé faute d’équipements.
Pris de panique, Tiéman Hubert aurait fait des déclarations mensongères ce qui lui coûta son poste.
Qu’en est-il du président du parti SADI Oumar Mariko qui, depuis sa cachette en occident, et dans une récente sortie, ne souhaite que la ruine du Mali.
La Rédaction
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