Au quartier Mission 2 de Kati, le gardien d’une mosquée est pointé du doigt dans une affaire de viol sur plusieurs fillettes de 06 à 10 ans. Lesdits actes, qualifiés de pédophilie auraient eu lieu dans l’enceinte même du lieu de culte.
Le présumé coupable se nomme Aladji, âgé de 32 ans et célibataire sans enfant. Compte tenu de sa compétence avérée, le jeune homme a été chargé de veiller sur la mosquée de Kati Mission 2 extension. Puisqu’il avait une chambre propre à lui à l’intérieur de la mosquée, le sieur Aladji était domicilié-là. C’est ainsi que courant mardi 26 septembre dernier, après la prière de l’après-midi, le jeune prédateur sexuel a patiemment attendu que les fidèles quittent la mosquée pour réaliser ses desseins. En clair, il a profité de l’absence des musulmans pour abuser sexuellement d’une fillette de 10 ans. Suite à son acte, apprend-on, Aladji n’a pas hésité à menacer sa victime de mort en la demandant de se taire sur le déroulement de la scène. Se pliant à l’ordre de Aladji, la fillette dont nous tairons le nom est rentrée chez eux sans vouloir exprimer ce qu’elle ressentait. Mais le problème, dit-on, c’est qu’elle saignait. C’est partant de ce constat que la Tante de la fillette va insister auprès d’elle. Ce qui va finalement marcher. La fillette a fini par raconter non seulement la scène, mais aussi et surtout désigner le coupable (Aladji). D’une source sûre, la Tante de la fillette est une technicienne de santé de l’école « Espoir de San ». Les examens faits pour la circonstance attestent que l’hymen de la partie génitale de la fillette a été partiellement perforé. Ce qui a entrainé le saignement. Pour tirer l’affaire au clair, la même Tante a voulu se rendre au centre de santé de référence (CSREF) de Kati pour une consultation approfondie. Par la suite, dit-on, elle s’est rendue au commissariat de police de Kati Coura, ex-1er arrondissement de Kati. C’est là où elle va porter plainte contre le gardien de la mosquée. La triste nouvelle a fait le tour du quartier. Les habitants mécontents se sont rendus à l’intérieur de la mosquée pour régler le compte du présumé coupable. Face à une foule en colère, le jeune de 32 ans a reçu des jets de pierres et quelques coups de poing. Mais il va réussir à échapper au châtiment de la foule grâce à l’intervention imminente d’un ex-gendarme qui lui mettra à la disposition des éléments du commissariat de police de Kati Coura, ex-1er arrondissement. Selon les précisions, l’intéressé n’était nullement à sa première fois. Cinq (5) autres fillettes entre 06 à 08 ans du même quartier ont révélé, suite à la découverte du cas de la fillette de 10 ans, avoir été également victimes des attouchements et frottements sexuels de la part du même gardien. Le jeune prédateur sexuel se livrait à ces actes dans sa chambre située dans l’enceinte de la mosquée. Interrogé sur la question par les éléments de la police, le présumé coupable a démenti toutes les accusations dressées contre lui dans cette affaire, alors que les examens médicaux et constats confirment que la fillette de 10 ans a été victime de viol. Aussi, ajoute notre source, des plaintes venant de la famille des autres fillettes n’ont pas tardé à être déposées contre l’incriminé.