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Transition malienne : La CEDEAO demande un nouveau gouvernement au Mali
Publié le lundi 2 juillet 2012   |  L'Indicateur Renouveau


41ème
© Getty Images par DR
41ème Sommet ordinaire de la CEDEAO : Les chefs d`Etat de la CEDEAO réunis dans le but de mettre fin aux crises malienne et Bissau-guinéenne
Vendredi 29 juin 2012. Yamoussoukro,Fondation Félix Houphouët-Boigny


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Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis vendredi à Yamoussoukro ont décidé de l’envoi « immédiat » d’une mission technique au Mali en prélude au déploiement de la force militaire ouest africaine dans le pays. Ils ont réaffirmé la non reconnaissance du statut d’ancien chef d’Etat au capitaine Amadou Haya Sanogo et ont appelé à l’élargissement de la base du Gouvernement en vue de garantir son exclusivité.



« La Conférence décide de l’envoi immédiat d’une mission technique d’évaluation au Mali à l’effet de préparer le terrain en vue de l’arrivée imminente de la Micema (Mission de la CEDEAO au Mali) », indique le communiqué final de la réunion.

La mission technique composée de militaires et de politiques suivie d’une mission de « haut niveau » conduite par le médiateur dans la crise malienne, le président burkinabé Blaise Compaoré.

La Conférence des chefs d’Etat a exhorté le Conseil de sécurité de l’Onu à « accélérer » le processus pour la prise d’une résolution autorisant le déploiement des troupes au Mali.

La Cédéao a réitéré sa « détermination à ne pas transiger sur l’intégrité territoriale du Mali et à ne pas négocier avec des organisations terroristes ».

« Elle réaffirme sa résolution à aider le Mali dans le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national », souligne le communiqué final.

« La Conférence réaffirme son soutien à la transition politique en cours au Mali et exprime sa ferme détermination pour l’organisation d’élections au cours de la période de transition », poursuit le communiqué final.

Concernant l’exercice de la transition, le sommet de Yamoussoukro a choisi de hausser le ton face à l’ex-junte et à ses soutiens. Les dirigeants ouest-africains ont redit qu’ils ne reconnaissent pas le CNRDRE et le statut d’ancien chef d’Etat accordé au capitaine Amadou Sanogo, le chef de l’ex-junte. La Cédéao brandit une nouvelle fois la menace de sanctions individuelles ou collectives à tous ceux qui entraveraient la mise en application de ses décisions.

Enfin, la Cédéao a demandé l’élargissement de la base du Gouvernement en vue de garantir son exclusivité.

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