L’Inspecteur général de police à la retraire, Yahaya Sangaré pense qu’il y a une erreur dans la déclaration soudaine du report des élections. Toutefois, il reste convaincu qu’une grande concertation aura lieu sur ce sujet.
“Cependant, au lieu de nous appesantir sur ce qui est regrettable dans l’annonce, voyons ensemble ce qu’il faut pour arriver à cette concertation afin de pouvoir donner un chronogramme que nous allons pouvoir respecter”, conseille-t-il.
L’Inspecteur général de police à la retraite, Yahaya Sangaré était l’invité de Joliba TV, mardi 3 octobre dernier, lors d’une émission débat sur l’actualité. Selon notre invité du jour, qui parle des élections présidentielles, parle des partis politiques. “Donc, on ne peut pas prendre des décisions relatives à l’élection présidentielle sans que les partis politiques ne soient associés”, dit-il.
Toutefois, il se dit certain sur quelque chose qu’on considère cette déclaration de report comme une erreur, une négligence ou une volonté, pour lui, ce qui est certain, il y aura bien une grande concertation autour du sujet. Par ailleurs, le général Sangaré dit avoir beaucoup écouté les partis politiques par le passé. Il ajoute que ces derniers ont toujours félicité particulièrement le ministre de l’Administration territoriale, le colonel Abdoulaye Maïga, d’être à l’écoute de tout le monde. “Tous les partis politiques s’accordaient à reconnaitre en cet homme sa qualité d’écoute et de concertation. Donc je demanderais à tout un chacun d’accorder cette compréhension à la classe dirigeante”.
Selon lui, la concertation est obligatoire et elle aura lieu. Quant à la raison évoquée par rapport à l’aspect technique, l’invité du jour croit que les autorités de la Transition n’ont pas peut être senti nécessaire de donner toutes les raisons, et il rassure que pendant la concertation, il y aura un retour sur tous ces détails-là.
Par ailleurs, l’Inspecteur général à la retraite pense que le Mali est dans une situation très difficile aujourd’hui, chaque jour que Dieu fait l’armée est en train d’attaquer, tous les jours les militaires sont au combat.
A ses yeux, il y a tellement de poids sur cette Transition qu’il faut que nous soyons participatifs à leur accorder si erreur il y a, ces quelques petites erreurs et sauver cette transition, sauver le Mali. “Cette grande concertation aura lieu sans tarder, je suis convaincu que les autorités ont entendu l’indispensable nécessité d’aller à la concertation”, conclut-il.
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