Lorsqu’une lutte est sélective, elle n’aboutit pas. Malheureusement, c’est à cela qu’on assiste. L’une des causes fondamentales des coups d’État en Afrique est due à la corruption des régimes. Ces régimes corrompus s’installent avec des dirigeants corrompus. À l’heure du numérique, ça ne fera pas long feu.
En République démocratique du Congo (RDC), selon la fondation Bloomberg et deux (02) Organisations non-gouvernementales (ONG) américaines, la famille du président Joseph Kabila a des intérêts dans un empire économique tentaculaire et a accumulé une immense fortune à partir de rien, depuis sa captation du pouvoir (Laurent-Désiré Kabila entre 1997 et 2001 et Joseph depuis 2001.
Les Kabila détiennent notamment plus de quatre-vingt (80) entreprises au Congo-RD et à l’étranger, 71 000 hectares de terres agricoles et toutes les licences d’exploitation de diamants le long de la frontière avec l’Angola.
Au Mali, c’est depuis trente (30) ans que des personnalités ont gaillardement détourné des fonds publics. Il faut qu’elles les restituent. Payez ce que vous avez volé des caisses de l’État. S’il est une menace qui pèse sur la démocratie, ce sont les personnalités milliardaires qui risquent de dicter leur loi.