Peut-on définir le terrorisme comme une «Tactique d’emploi de la violence (sabotages, attentats, assassinats, enlèvements, prise d’otages ...) à des fins politiques, pour déstabiliser et frapper massivement l’opinion publique et les États concernés. Le terrorisme peut être le fait d’individus ou de groupes non-étatiques en lutte contre un régime politique, mais également constituer un mode de gouvernement par la terreur; il s’agit alors de terrorisme d’État».
La France accusée à tort ou à raison
En 1968: Le régime de Modibo Keïta est renversé par le Lieutenant Moussa Traoré. Le franc malien est amarré au Franc français, le taux était 1 franc français contre 100 francs maliens, 1 franc CFA contre 2 FM le courant passe bien entre Paris et Bamako.
En 1984: Contraint de retourner au franc CFA.
Le franc malien a été la monnaie du Mali entre le 1er juillet 1962 et le 1er juillet 1984, remplaçant le franc CFA pendant cette période.
Monnaie non convertible, de valeur initiale égale à celle d'un franc CFA, le franc malien a été dévalué dès 1963. Une nouvelle dévaluation a eu lieu le 6 mai 1967.
Bien que seule monnaie officielle du pays, le Mali affirmait ne pas quitter la zone franche lorsqu'il créa cette monnaie, et de facto ce fût le cas.
Le taux d'inflation au Mali atteignant les 25% en 1984, le pays ré-adopte le franc CFA. Selon nos informations, de vrais faux billets avaient été massivement introduits dans le circuit financier malien, dans le but de saboter l’économie.
En effet, Moussa Traoré avait déclaré son désir d’aller à l’école japonaise, toute chose que Paris n’avait pas appréciée. Les pièces et les billets du franc malien étaient produits en Tchécoslovaquie.
1984-85: La pire sécheresse qu’ait connue le pays en dix (10) ans a de très importantes conséquences pour les communautés pastorales et l’économie rurale du Nord. De nouvelles troubles ont éclaté et exode des populations nomades vers la Lybie.
1990: Discours de la Baule; il a été prononcé par le président de la République française François Mitterrand, le 20 juin 1990, dans le cadre de la 16ème Conférence des chefs d’État d’Afrique et de France à laquelle étaient invités trente-sept (37) pays africains et qui s'est déroulée dans la commune française de La Baule.
Alors que les relations de l'Afrique avec le bloc de l'Ouest étaient fondées, dans le contexte de guerre froide, sur la préservation des régimes anti-communistes et la sécurisation des approvisionnements, en général sans réelle considération pour le respect des droits Humains et de la démocratie par ces derniers, le discours de La Baule invite les pays d'Afrique à lancer un processus de démocratisation sous peine, dans le cas contraire, d'être privés du soutien du Nord. Refus de Moussa Traoré et de nouvelles troubles éclatent à Bamako (politique) et à Kidal (séparatistes armés).
Le coup d'État de 1991 au Mali a lieu le 26 mars 1991 au Mali et aboutit au renversement de Moussa Traoré, au pouvoir depuis vingt-trois (23) ans, et à la mise en place du Comité de transition pour le salut du peuple (CTSP), présidé par Amadou Toumani Touré, jusqu'au 8 juin 1992.
1992: Alpha Oumar Konaré est élu avec les bénédictions de la Fondation Fondée en 1986 par Mme Danielle Mitterrand, France Libertés est une Fondation reconnue d’utilité publique, à but non lucratif, et dotée du statut consultatif auprès du Conseil Économique et Social des Nations Unies depuis 1991.
La Fondation Danielle Mitterrand est un acteur du mouvement de solidarité internationale. La Fondation a pour objet de construire un monde plus juste et plus solidaire dans lequel chacun puisse exercer sa liberté dans le respect de l’autre. Les principaux domaines d’action de France Libertés sont la défense du droit des peuples à disposer de leurs richesses et le droit d’accès à l’eau en tant que bien commun de l’humanité.
Alpha Oumar Konaré est le seul Président à avoir terminé ses deux (02) mandats depuis 1992 au Mali.
Son successeur Amadou Toumani Touré est renversé à seulement deux (02) mois de la fin de son deuxième et dernier mandat. (1992-2012).
L'armée malienne est engagée depuis le 17 janvier 2012 dans une guerre dans le Nord du pays déclenchée par la rébellion touarègue de 2012, menée par les insurgés touaregs du Mouvement national pour la libération de l'Azawad et les djihadistes d'Ansar Dine. L'armée subit plusieurs revers, elle souffre d'un manque de moyens par rapport aux Touaregs qui bénéficient d'un important matériel et d'armes lourdes récupérées à la suite de la chute de Kadhafi en 2011. Le moral des troupes est au plus bas, les officiers supérieurs sont soupçonnés de népotisme, de favoritisme et de corruption, de détourner l'argent destiné à l'équipement militaire alors que le salaire d'un soldat de base est de 40 000 francs CFA par mois.
Fin janvier et début février, des manifestations de femmes de militaires réclament des «munitions pour leurs hommes». À un mois d'échéance des élections présidentielles, l'autorité du président de la République Amadou Toumani Touré, qui a annoncé qu'il ne se représenterait pas, est remise en cause.
Ibrahim Boubacar Keïta Le coup d'État de 2020 au Mali est perpétré par les forces armées maliennes le 18 août 2020. Il démarre au camp militaire Soundiata-Keïta situé à Kati, une ville située à 15 kilomètres au nord de Bamako, la capitale du Mali. Il aboutit au renversement du président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, au pouvoir depuis 2013.
Le coup d’État a lieu alors que le Mali est embourbé dans une guerre, avec de très nombreuses violences terroristes et interethniques, depuis 2012. La base de Kati est le lieu de départ du coup d'État de 2012 et de celui de 1968. Des tensions entre le président Ibrahim Boubacar Keïta et l'armée étaient apparues fin 2019, après une série de combats et d'attaques contre l'armée faisant de très nombreuses victimes militaires, notamment l'attaque d'Indelimane, où quarante-neuf (49) soldats maliens sont morts. La réaction du président Keïta, qui s'était contenté de quelques déclarations, avait alors été jugée insuffisante par les militaires.