Officiellement, l’Agence pour le Développement du Nord est dirigée depuis trois semaines environ par un nouveau directeur. Il s’agit du nommé Moulaye Abderhamane qui devait normalement remplacé Aklinine Ag Mohamed. Depuis le communiqué du conseil des ministres y relatif, le processus du remplacement a du plomb dans l’aile. Il semble se heurter à blocage des raisons jusqu’ici inexpliquées et il nous revient, de bonne source, que l’incertitude est davantage alimentée par un retard inhabituel qu’accuse une passation de service qui a du mal à intervenir. Conséquence : le DG en fonction continue de gérer la boîte comme s’il n’y avait pas de changement à son sommet. Les supputations et commentaires vont bon train, en définitive, et sont davantage confortés par le blocage du décret de nomination du nouveau DG encore factice de l’ADN, qui reste en souffrance près d’un mois après la décision du conseil des ministres. Il se pose notamment la question de savoir si l’Agence de Développement du Nord n’est pas destiné à être conduite par celui qui l’a portée sur les fonts baptismaux et qui l’a vu grandir.