Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Promotion des droits de l’Homme : La CNDH prévient contre les conflits et l’extrémisme violent à Kita
Publié le jeudi 19 octobre 2023  |  Le Pays
Conférence
© aBamako.com par FS
Conférence de presse de présentation du rapport 2020 de la CNDH sur la situation des droits de l`Homme au Mali
Description: Bamako, le 12 Août 2021, l`hôtel de l`amitié a abrité la conférence de presse de présentation du rapport 2020 de la CNDH sur la situation des droits de l`Homme au Mali.
Comment



La salle de réunion du Cercle de Kita a abrité du 11 au 13 octobre dernier, un dialogue interreligieux sur les droits de l’Homme, la prévention des conflits et l’extrémisme violent. Cet échange interreligieux a été organisé par la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Mali (CNDH). La cérémonie d’ouverture de cette activité était présidée par le conseiller aux affaires administrative et juridique du gouverneur de la région de Kita.

Fidèle à sa mission de promotion des droits de l’Homme au Mali, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a organisé, la semaine dernière, un dialogue interreligieux sur les droits de l’Homme, la prévention des conflits et de l’extrémisme violent à Kita.

Ont également pris part à la cérémonie d’ouverture, le Maire de Kita et le commissaire Thierno Hady THIAM ; le président de la sous-commission promotion des droits de l’Homme de la CNDH ; des Imams, Oulémas, Prêtres, Abbés, Pasteurs, leaders d’associations religieuses, maîtres coraniques et autres organisations de la société civile.

L’objectif principal de ce dialogue était, selon l’institution nationale en charge de la protection des droits de l’Homme au Mali, de sensibiliser en vue d’amener à une pratique modérée des religions dans la région de Kita. Aussi, souligne la CNDH, ce dialogue « visait spécifiquement à outiller les participants sur les notions de droits de l’homme de manière générale et en particulier de l’extrémisme violent et de la radicalisation ; guider les participants sur la nécessité de l’intégration des droits de l’homme dans la prévention et la lutte contre l’extrémisme violent ; contribuer à l’apaisement des tensions et à la gestion des conflits locaux, qu’ils soient de nature communautaire ou religieuse et enfin, dégager des stratégies de prévention et de lutte contre la radicalisation ».

Trois jours durant, les échanges ont porté sur la présentation de la CNDH, ses mandats, sa composition et ses missions ; l’introduction aux Droits de l’Homme et le rapport entre les droits de l’Homme et la religion selon l’Islam ; les rapports entre les droits de l’Homme et la religion selon le Christianisme ; la prévention et lutte contre la radicalisation ; l’impact de l’extrémisme violent sur les droits de l’Homme, l’argumentaire musulman pour l’abandon des violences basées sur le genre (VBG) et la situation générale des droits de l’Homme dans la région de Kita, a-t-on appris.

Faut-il rappeler que depuis 2012, la Mali fait face à une crise multidimensionnelle. Cette situation qui trouble depuis plus d’une décennie la stabilité politique du Mali est dirigée par des groupes armés terroristes qui se réclament agir au nom de la « religion ». Ainsi, elle a exacerbé le débat sur la place de l’islam dans la société et la vie politique au Mali.

« La distinction entre politiques et religieux est importante, mais elle n’interdit pas les responsables religieux d’avoir leur mot à dire dans le débat politique et de jouer un rôle dans la résolution des conflits. Les réseaux sociaux également servent d’espace de dénigrement inter et intra religieux », regrette la CNDH tout en ajoutant que : « ce climat est de nature à polluer la cohésion sociale et courir des risques de conflits inter et intra religieux. Il urge de sensibiliser sur la problématique ».

Il faut noter que la CNDH a initié ce dialogue interreligieux sur les droits de l’Homme, la prévention des conflits et de l’extrémisme violent à Kita grâce à l’appui de son partenaire le Fonds d’Appui au Moteurs du Changement (FAMOC).

Ibrahim Djitteye

Source : LE PAYS

Commentaires