Du 10 au 12 octobre 2023, près de 200 Maliens dans des situations de détresse dans les pays voisins ont regagné le bercail. Une initiative de l’Etat malien à travers le ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine.
Ils sont venus du Niger, de l’Algérie ou encore du Maroc… ces Maliens, dans des situations de détresse, ont été secourus et rapatriés au pays à travers des vols affrétés par le gouvernement. Selon le ministère des Maliens établis à l’extérieur et de l’intégration africaine, le mardi 10 octobre 2023, le délégué général des Maliens de l’Extérieur (DGME) et des représentants de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM), ont chaleureusement accueilli 109 de nos compatriotes en provenance du Niger. Ces compatriotes sont arrivés à bord d’un vol charter de la compagnie Sky Mali qui a atterri à 14h35 à l’Aéroport international du Président Modibo Keita Bamako-Sénou.
« Parmi ces arrivants, on compte quatre-vingt-quinze hommes, trois femmes et onze mineurs, dont trois malades parmi les mineurs. Dans la nuit du jeudi 12 octobre 2023, deux autres opérations de rapatriement ont eu lieu », peut-on lire dans un rapport du ministère de tutelle.
Aussi, sous la conduite du chef de Cabinet du ministre Mossa Ag Attaher, accompagné des chargés de mission, du délégué général des Maliens de l’Extérieur et du représentant de l’OIM, trente-et-un de nos compatriotes en détresse sont arrivés en provenance de l’Algérie aux environs de minuit, sur cinquante-et-un attendus. « Il est à signaler que huit de nos compatriotes en provenance du Maroc ont été accueillis par la même équipe aux environs de 01h du matin, sur les cinquante-huit attendus », rapporte le département.
La première vague d’arrivants comprenait également des enfants mineurs et des femmes. À cette occasion, des messages rassurants au nom des plus hautes autorités du pays et du ministre, Monsieur Mossa Ag Attaher, ont été adressés aux compatriotes. Ils ont été escortés jusqu’à la Cité des migrants, où ils ont séjourné pendant 72 heures avant de regagner leurs localités d’origine.
Il faut noter que dans ces différents pays de provenance des Maliens, les situations politiques et sécuritaires sont fortement dégradées compte tenu soit d’une crise politique comme au Niger, zone de traversée des migrants, soit de catastrophes naturelles comme celles qui ont fortement impacté la vie humaine au Maghreb.