Une corruption progressive des organes centraux du gouvernement, puis une alliance des élites corrompues avec des réseaux criminels et enfin remplacement par des mouvements armés ou mafieux de l’autorité de l’État dans certaines parties du territoire. L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a établi une liste non officielle de vingt-huit (28) États fragiles en Afrique subsaharienne sur quarante-neuf (49) dans le monde.
Le Fonds monétaire international (FMI) compte vingt-six (26) États subsahariens fragiles dont 12 seulement seraient susceptibles de se montrer plus résilients à l’horizon 2039, les quatorze (14) autres restants prisonniers d’un cercle vicieux implacable de sous-développement, d’instabilité et d’inefficacité des moyens de l’État. Notre pays fait partie des États fragiles à cause des conflits armés (Rébellion Touareg depuis 2012). L’État peut être à la source même de conflits par ses carences.