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Suspendu pour 30 jours par le colonel Malick Diaw avec une autorisation d’absence de 19 jours du 1 Vice-président du CNT : Monsieur Boubacar Sidigh Sidi Ali rend sa démission
Publié le mercredi 25 octobre 2023  |  aBamako.com
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Dans une Lettre, Boubacar Sidigh Taleb Sidi ALI Membre du CNT juge sa suspension de 30 jours par le colonel Malick Diaw arbitraire et illégale et sa rend sa démission. il affirme avoir Une autorisation d’absence de 19 jours accordée par le 1 Vice-président Assarid AG IMBARCAOUANE

Ci-dessous la Lettre de démission de Monsieur Boubacar Sidigh Taleb Sidi ALI Membre du CNT

Honorable Président,

Je vous écris la présente lettre pour exprimer ma profonde préoccupation concernant ma suspension récente de mes fonctions de membre du Conseil National de Transition (CNT). Je crois fermement que cette suspension est arbitraire et illégale, et elle m’a conduit à prendre la décision difficile de rendre ma démission de l’institution.

Ma suspension est intervenue sans préavis, ni justification valable, et sans que je n’aie été informé d’une enquête ou d’une procédure disciplinaire en cours. Cette suspension contrevient clairement à notre règlement intérieur et aux lois du travail en vigueur. Mon autorisation d’absence (ci-jointe) est valable jusqu’au 20 octobre 2023, le 21 et 22 octobre étant fériés je devais reprendre service le lundi 23 octobre 2023, jour de ma suspension.

En tant que membre de votre institution, j’ai toujours cherché à maintenir un haut niveau de professionnalisme et de dévouement envers mon poste et mes responsabilités.

Cette suspension a un impact négatif sur ma réputation et sur la communauté que je représente. Je vous informe que la décision de ma suspension ne m’a jamais été notifiée et je n’ai eu écho qu’à travers les réseaux sociaux.

Je tiens à souligner que ma lettre de démission ne doit pas être interprétée comme une reconnaissance de faute ou de culpabilité de ma part. Au contraire, elle découle de ma conviction que mes droits en tant que membre du CNT ont été bafoués de manière flagrante.

La suspension d’un membre du CNT est une sanction interne à l’institution selon la législation de travail en vigueur dans le monde entier et ne doit être publiée sous aucun prétexte.

A défaut de voir la décision de ma suspension réexaminée et que des mesures appropriées soient prises pour résoudre cette situation de manière équitable en conformité avec la législation en vigueur, je n’ai constaté que d’avantage de médiatisation de la décision et la tentative d’humiliation de mon honorable personne.

Je vous prie d’accepter, Honorable Président, ma démission du Conseil National de Transition (CNT).

Cordialement,

Boubacar Sidigh Sidi Ali
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