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MINUSMA : Départ sur fond de confusion à Kidal !
Publié le lundi 6 novembre 2023  |  L’aube
Patrouilles
© Autre presse par DR
Patrouilles conjointes MINUSMA et Forces de défense et de sécurité maliennes à Ménaka
La Police des Nations Unies (UNPOL) à Ménaka poursuit ses différentes patrouilles dans la commune urbaine. Notre équipe a suivi ses patrouilles qu’elle mène seule ou aux côtés des Forces de défense et de sécurité maliennes.
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Le mardi 30 octobre dernier, la Minusma a abandonné sa base de Kidal. Aussitôt après, ces installations militaires ont été occupées par des groupes armés. Après Aguel hoc et Tessalit, la mission onusienne cède ainsi une troisième base à la rébellion, ce qui ne manque pas de provoquer l’ire des Autorités maliennes.

En effet, il est évident que la Minusma n’a pas collaboré de manière sincère avec l’État malien. Contrairement au programme de retrait de ses effectifs, elle a anticipé le départ de Kidal. Certains de nos concitoyens considèrent cette attitude de la Mission onusienne comme une trahison car elle s’est rendue coupable d’une violation flagrante de la résolution 2690 du Conseil de sécurité.

Le départ soudain de la Minusma renforce l’hypothèse qu’elle avait des liens douteux avec certains groupes armés présents sur place. Les troupes onusiennes devaient céder toutes leurs emprises à l’Etat malien entre le 5 et le 18 novembre 2023, selon le calendrier fixé de concert avec les autorités maliennes. Cet engagement n’a pas été respecté ni à Kidal, ni à Aguel Hoc, ni à Tessalit.

Le gouvernement malien constate une fois de plus et avec beaucoup de regret que ce retrait n’a point fait l’objet de rétrocession de cette base aux FAMa comme stipulé dans le calendrier d’occupation des emprises Minusma par les FAMa.

Cette situation de départ précipité, selon une source gouvernementale, met en péril le processus entamé et menace la sécurité et la stabilité de la région de Kidal.

De son côté, l’armée à travers la DIRPA avait dénoncé ce départ sans concertation et en violation du protocole préétabli entre notre pays et l’ONU : « Nous constatons une fois de plus et avec beaucoup de regret que ce retrait n’a point fait l’objet de rétrocession aux FAMa, comme stipulé dans le calendrier d’occupation des entreprises Minusma par les FAMa. Cette situation de départ précipitée de la Minusma met en péril le processus entamé et menace la sécurité et la stabilité de la Région de Kidal», dans un communiqué.

Pour sa part, la Minusma a tenté de justifier son retrait précipité de Kidal « pour préserver la vie des Casques bleus dans un environnement opérationnel particulièrement complexe ». Elle a annoncé que le convoi terrestre qui a quitté Kidal, a fait l’objet de «deux attaques à l’engin explosif improvisé sur son trajet, causant des dommages matériels».

Pour rappel, la Minusma avait quitté le lundi 23 octobre 2023 son camp d’Aguelhoc, là aussi, il n’y avait pas eu de u de cérémonie de passation avec les autorités

La base de Kidal est la huitième fermée par la Minusma sur un total de 13. Près de 6.000 membres de son personnel civil et en uniforme ont déjà quitté notre pays. Il en reste encore environ 9.000. Les derniers membres de la Minusma quitteront notre pays avant le 31 décembre prochain.

L’échec de la mission

Il faut préciser que la mission onusienne au Mali a entamé sa deuxième phase de retrait du Mali qui doit se faire selon la résolution de l’ONU avec la remise des emprises aux forces armées maliennes.

Ce départ de la Minusma fait suite à une demande des Autorités malienne le 30 juin 2023 au conseil de sécurité de l’ONU. Les autorités maliennes, représentées à l’ONU par le ministre des Affaires étrangères, affirment alors sans détour que le bilan de l’action de la Minusma est un échec. Selon Bamako, la mission des Nations unies n’a pas obtenu de résultats probants, notamment sur l’aspect sécuritaire.de la mission.

La Minusma était la plus grande mission de paix déployé par l’ONU dans le monde en terme de moyens et hommes avec un effectif de 13 300 soldat et 2000 policiers mobilisés par 55 pays contributeurs et doté d’une impressionnante armada de guerre (avion, hélicos, engins blindés et drones). Elle était aussi la plus coûteuse de l’ONU sur le plan financier avec (1,2 milliard de dollars par an. Mais, l’échec de la mission est patent ce qui a conduit les autorités maliennes à demander son retrait.

Mémé Sanogo

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