Les membres du grin disent avoir été témoins de l’enfer vécu par les jeunes lors du récent recrutement dans les corps de l’armée et de la police.
Ils pensent que les autorités de la Transition n’ont pas du tout facilité la tâche à ces jeunes au point que certains d’entre eux ont tout simplement décidé de renoncer à cause des difficultés liées non seulement au dépôt, mais aussi à l’obtention des documents administratifs, notamment la nationalité et le casier judiciaire.
Pourtant, les membres croient savoir que c’est pour renforcer les rangs des forces armées et de sécurité, que le gouvernement a lancé cette vaste opération de recrutement de nouveaux jeunes.
“Si l’initiative est à saluer, la procédure, quant à elle, reste un parcours de combattant pour les jeunes désireux. De l’obtention des documents administratifs et des pièces d’état civil, jusqu’au dépôt des dossiers, les candidats traversent un véritable calvaire avant d’y parvenir”, expliquent-ils.
Au grin, on invite les autorités de la Transition d’alléger la fourniture des documents à fournir. “Seule une carte d’identité nationale devrait être suffisante pour le dépôt”, disent-ils. Le reste, selon eux, sera fourni une fois que le candidat ou la candidate sera admis. Concernant toujours le dépôt, ils pensent que les centres doivent être multipliés en vue de donner un accès facile et rapide aux jeunes.