C’est sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances que le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant approbation du marché relatif à la fourniture des équipements pour la fabrication des plaques d’immatriculation. De nombreux spécialistes saluent le fait que l’Etat malien ait décidé de produire les plaques d’immatriculation des véhicules au Mali. Les citoyens s’en réjouissent, mais l’initiative est surtout saluée par des professionnels du secteur des Transports, notamment les transitaires qui souffraient énormément pour l’obtention des plaques d’immatriculation.
On montre particulièrement les nombreux avantages soulignés par des analystes qui pensent que l’on doit accélérer le processus. Le marché est conclu entre le gouvernement de la République du Mali et le Groupe EHA Hoffman International GMBH représenté par la Société Djiguiya Signature pour un montant de 3 milliards 525 millions 217 mille 215 francs CFA, toutes taxes comprises et un délai d’exécution de 60 jours.
Parmi les avantages, les spécialistes soulignent des rentrées d’argent dans les caisses de l’Etat qui a besoin d’argent en ces temps difficiles pour les services d’assiette. Autre avantage, c’est la traçabilité facile des véhicules par les autorités. A cela s’ajoute la prise en compte sur les plaques de nouvelles identifications des communes et régions, une avancée significative pour le pays.
Il y a aussi la disponibilité permanente de matière première. La décision permet aussi d’avoir l’opportunité facile de faire le point du parc actif. Par ailleurs, l’initiative va résoudre le calvaire des transitaires et des propriétés de voiture qui faisaient des va-et-vient entre les deux rives de Bamako pour obtenir les plaques d’immatriculation. Les nombreux avantages soulignés sont connus des autorités.
Le projet de décret adopté permettra de prendre en compte les réformes engagées dans le secteur des Transports et la reprise, par l’Etat, de l’immatriculation des véhicules du parc national conformément aux normes communautaires et aux standards internationaux. En 1992, la réunion annuelle des Transports a recommandé dans ses résolutions la libéralisation du secteur pour le règlementer et le placer sous contrôle des autorités en charge des Transports.