Presque trente (30) ans que notre pays a abandonné le plan de carrière dans les services pour opter pour le népotisme. Des pratiques qui sentent le soufre. Sous la transition, elles prennent de l’ampleur et continuent d’ailleurs son chemin: la nomination des cadres de profession libérale et la politisation de l’administration. Ces deux (02) faits mettent en péril la promotion des fonctionnaires de l’administration publique.
Depuis février 1994, date de la nomination d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) comme Premier ministre, il n’y a plus de plan de carrière dans l’administration publique. Le népotisme a remplacé le plan de carrière. Or l’une des causes profondes des malversations financières et de la corruption à grande échelle réside dans le népotisme et les nominations de cadres de profession libérale. C’est comme si le cadre de profession libérale quitte le régime de diplômé chômeur pour intégrer celui des privilèges et de la méritocratie. Donc, un criminel économique que l’État met à son service.