Un mémorandum d’entente qui vient d’être signé à Moscou entre une délégation malienne et une filiale de Roscosmos prévoit la mise à la disposition du Mali d’un satellite russe pour couvrir les besoins en sécurité, télécommunication et autres secteurs favorisant le développement du pays.
Un deuxième rendez-vous à Moscou en l’espace d’un mois entre une délégation malienne conduite par le ministre de l’Économie et des Finances Alhousseini Sanou et Glavcosmos, une filiale de l’agence spatiale russe Roscosmos, a débouché sur la signature d’un mémorandum d’entente déterminant un cadre de coopération en matière d’utilisation de satellites dans divers domaines.
Cet accord permettra au Mali d’avoir à sa disposition un satellite pour mieux couvrir son territoire.
Le satellite sera utilisé dans plusieurs domaines, plus particulièrement en matière de télécommunication et de tout ce qui touche Internet.
Bamako pourra se servir des images satellitaires pour mieux contrôler toute l’étendue du territoire national.
De plus, elles permettront d’avoir une idée nette quant à l’impact humain sur l’environnement.
Elles aideront aussi les dirigeants à mieux traquer les terroristes et à les anéantir.
Prise de Kidal
La signature de l’accord intervient quelques jours seulement après la libération de Kidal, bastion de la rébellion touarègue depuis une dizaine d’années.
Le 18 novembre, le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le colonel-major Ismaël Wagué, a invité "les populations de Kidal ayant déserté la ville, par crainte des conséquences d’éventuels affrontements entre les forces armées maliennes et les groupes terroristes, à y retourner".