Cher grand-père, dans cette 224e lettre, on va jouer à la devinette. Oui on va tenter de décrire le futur. Peindre les mois et années à venir. Oui cher grand-père, il est grand temps pour tout être humain, telle l’intelligence artificielle, de pouvoir décrire le futur sur la base du présent et du passé. Oui cher grand-père, c’est le présent et le passé qui donnent naissance au futur. Donc du passé d’hier et du présent d’aujourd’hui, c’est bien possible de lire le firmament du futur.
Oui cher grand-père, aujourd’hui, on a vu l’intelligence artificielle créer et produire du réel sur la base des données, des statistiques et surtout de l’habitude. Donc oui cher grand-père, prédire est possible. Il s’agit d’aller de logique en logique par un raisonnement éclairé pour donner demain. Comme le démontre le grand philosophe Aristote dans sa théorie de causalité. C’est possible de prédire et aussi de produire.
Oui grand-père, pour savoir à quel niveau sera un pays demain, il faut peser les actions que les dirigeants du jour posent pour les enfants du pays. Si chaque dirigeant n’est papa que pour son propre enfant, pense plus au bonheur de ses enfants qu’aux enfants de son pays, cher grand-père tu connais le nombre de bandits ou de radicaux qui empêcheront les enfants des riches et adultes. Si les données et les dynamiques ne changent pas, les résultats seront intacts.
Oui grand-père ! Pour connaitre l’avenir d’un pays, il suffit de prendre les données de l’éducation et voir son évolution et sa dynamique. Et c’est possible de prédire si l’avenir serait sombre ou radieux, au temps où les enfants, aujourd’hui, sont bien éduqués ou pas. Pour la quiétude et la stabilité d’un pays, il suffit de prendre le taux de corruption et le multiplier par l’intensité d’indignation, pour savoir si le pas va sombrer ou résister.
Oui cher grand-père, en dépit de ce qui se passe et qui se trame aujourd’hui, le futur apatride c’est celui-là qui n’est pas d’accord avec la politique de l’Etat. Le futur apatride c’est celui qui dira : “Allons aux élections. Il n’y pas d’électricité. La vie est chère…”. Le futur apatride, c’est bien, celui-là qui revendiquera le minimum de justice, de droits et de libertés. Le futur apatride, c’est celui-là qui dira ou pensera le contraire de ce qui sera prôné par l’Etat.
Oui grand-père ! C’est la culture de la pensée unique, le sensationnalisme et l’obscurantisme. La loi du plus fort commence à dicter la logique de la pensée. Tout le monde doit aimer d’une même manière, penser d’une même manière et faire de la même manière. Tout le contraire est ennemi et apatride. Le droit de penser et de critiquer, la liberté d’expression sont de plus en plus étouffés. L’Etat providentiel s’installe. Personne ne dit mot.