Suite à la fuite d’un audio où des propos menaçants sont proférés à l’encontre du Président de la transition, colonel Assimi Goïta ainsi qu’à sa famille, Clement Dembélé a été interpellé, le vendredi dernier, par la Brigade d’investigation judiciaire (BIJ), puis placé, le lundi dernier, sous mandat de dépôt.
Pour des faits qui lui sont reprochés, Clement Dembélé a été finalement placé sous mandat de dépôt, le lundi dernier, par les autorités compétentes. D’une source sûre, il ressort qu’il n’y a pas de date fixée présentement pour le jugement du jeune leader. L’émission du mandat de dépôt contre l’incriminé intervient suite à la fuite d’un audio largement partagé sur la toile. Dans l’audio qui circule sur la toile, on attend clairement une voix ressemblant à celle du leader qui brandit des menaces de mort contre le président de la transition, colonel Assimi Goïta, de même que sa famille. « Assimi ne peut pas saboter mon affaire. Il n’ose même pas. Il se cherche présentement. Je vais lui tuer. Je vais détruire sa vie. Je jetterais un sort contre lui, sa femme et ses trois enfants. Je vais les tuer tous ». « Je n’écarterais pas non plus ses frères et ses proches. Je vais les tuer tous en lui laissant tout seul. Je lui reste tout seul face à la vie avant de l’atteindre. Par la suite, je lui jetterais un mauvais sort par une maladie dangereuse. Laquelle l’empêchera même de manger. Je suis un tueur né », tels sont les menaces proférées à travers l’audio en question. Même si l’auteur de l’audio reste présentement inconnu, des questions se posent à savoir si lesdits propos viennent effectivement du jeune leader Clement Dembélé. En tout état de cause, le président de la plateforme contre la corruption et le chômage au Mali, en l’occurrence Clement Dembélé a été interpellé, courant le vendredi dernier, par les éléments de la BIJ. Une interpellation intervenue à la suite de la fuite du présent audio. Le politique a été finalement placé, le lundi 20 novembre dernier, sous mandat de dépôt par les autorités compétentes pour des raisons que nous ne connaissons en ce moment. Est-il réellement auteur de l’audio en question ? Pour quel intérêt va-t-il tenir de tels propos à l’encontre du président de la transition et l’ensemble de sa famille ? En tout état de cause, des précisions seront données dans les jours à venir sur cette affaire par la justice malienne. Pour l’instant, le ferment « défenseur » des autorités de la transition médite sur son sort à la maison centrale d’arrêt de Bamako.