Dans la région de Kayes, l’hôpital Fousseyni Daou serait miné par la mauvaise gestion financière. Des données montrent que le scanner et d’autres appareils se trouvent toujours non opérationnels. S’y ajoute à cela, le cas des agents ayant des arriérés estimés à près de 33 millions de nos francs.
L’alerte a été lancée depuis quelques jours à travers les réseaux sociaux. Les autorités en charge de la lutte contre la corruption et la délinquance financière viennent d’être ainsi informées au sujet du cas de l’hôpital Fousseyni Daou de Kayes. D’une source sûre, la structure sanitaire traverse une période difficile en ce moment. Une situation s’expliquant par la mauvaise gestion. Comme dans les autres lieux du pays, cet hôpital fait d’abord face à un problème de délestage. L’hôpital manque de carburant pour le fonctionnement de son groupe électrogène, selon une source. Ce qui sous-entend que les travaux nécessitant l’électricité sont définitivement arrêtés dès lors qu’il y a une coupure d’électricité. L’analyse de ce problème laisse clairement dire que les losers de cette situation ne sont autres personnes que la population. Ce n’est pas tout. L’hôpital est également confronté à une mauvaise gestion financière des ressources, ajoute la même source. Par conséquent, indique-t-on, le scanner est toujours non opérationnel depuis quelques moments. Pire, poursuit la même source, les agents constatent avec regret le cas des arriérés estimés à près de 33 millions de nos francs. « Il s’agit des arriérés liés aux alignements et augmentations accordés par l’Etat depuis 2019 », a-t-on appris d’une source syndicale. L’hôpital se trouve également confronté à un manque d’équipements, tels que l’intrant de laboratoire de transfusion sanguine, l’appareil du laboratoire de l’hôpital en panne… Aussi, ajoute-t-on, l’administration se trouverait présentement isolée de son personnel. L’administration de l’hôpital ne s’est pas exécutée depuis quelques moments en ce qui concerne les contractuels de la structure, affirme une source syndicale. Il sied de rappeler que ces informations relayées ont été confirmées par un des responsables syndicalistes de la structure.